Los caprichos del Dictador

Castellano - Article en Français par Que Vive Vénézuela

Por Roberto Carlo Olivares

16 de octubre del 2009

Con su cara muy lavada, dijo en cadena nacional que la expropiación del hotel Margarita Hilton se debió a que durante la realización de la cumbre América del Sur-África, la directiva del hotel colocó algunas trabas a la comitiva presidencial, y que él como jefe de estado, no podía permitir semejante falta de respeto. ¡Sí señor, di la orden de que lo expropiaran, ahora será del pueblo y le cambiaremos el nombre! Típica chavetada totalitaria y prepotente. Por lo visto todo lo que sea privado y haya sobrevivido a la década marginal del desgobierno chavista, dictatorial y corrupto, será expropiado paulatinamente para satisfacer los caprichos del monarca y su tribu de trogloditas trasnochados e impotentes. ¡Qué maravilla, así cualquiera gobierna para el pueblo! ¿Qué hará cuando ya no quede nada por expropiar como en Cuba? Definitivamente desde Chávez para abajo son todos una manada de resentidos sociales ¡Qué bajo hemos caído!

Otro de sus caprichitos comunistas y blasfemos acaba de ser denunciado por miembros de la Asociación Civil “Asamblea de Educación”. Resulta que en el nuevo calendario escolar 2009-2010, se reconocen como efemérides, el 4 de febrero (golpe de estado) como el “Día de la dignidad Nacional. El 27 de febrero (el Caracazo) como el día del “Despertar del pueblo”. El 12 y 13 de abril, como la “Semana del poder popular”. Y para terminar de “defecarse” todavía más en la dignidad del pueblo venezolano, se destinan fechas para la exaltación de Ernesto Che Guevara y Carlos Marx. Es decir, la idea es celebrar y honrar fechas en las que murieron centenares de compatriotas a manos de los asesinos golpistas de la dictadura que hoy nos desgobiernan, además de glorificar personajes nefastos de la historia mundial como Guevara y Marx. Una oda oficial a la sangre, la violencia, y la muerte.

Otro caprichito cumplido a cabalidad sin ningún tipo de contrapeso por las pusilánimes instituciones del estado, fue la modificación de la “Ley orgánica de las Fuerzas Armadas Nacionales”. Según quedó estipulado en la nueva ley, ciudadanos extranjeros podrán ingresar a las Fuerzas Armadas y llegar hasta el grado de coronel. Una verdadera afrenta a la dignidad nacional y una aberración histórica sin paralelismo alguno, simple y llanamente: “traición a la patria”. Ahora los cubanos infiltrados en los diferentes componentes de la FAN, no tendrán que disimular su acento ni andar bajos las sombras, serán reconocidos oficialmente como militares venezolanos, y gozarán de inmunidad militar entre otras cosas. Es cuestión de tiempo para que seamos humillados públicamente en alguna alcabala u oficina del estado, por algún mulato castrista vestido de militar, y posesionado en su escritorio altivamente con la foto de Chávez en la pared. Nos han hipotecado hasta el alma. ¡Quién se lo hubiera imaginado hace algunos años atrás!

En mi columna anterior mencione el plan del dictador para adelantar las elecciones parlamentarias del año que viene para marzo, o en su defecto, antes de mayo. Este otro caprichito dictatorial, aunado a la selección de los dos nuevos rectores rojos rojitos del CNE, viene a ser complementado con la modificación de la “Ley Electoral”.

La finalidad de modificarla fue permitirle al chavismo arrasar en zonas históricamente opositoras (las zonas en las que ni con trampa han podido ganar) y así permitirle al desgobierno apoderarse de municipios dizque “oligarcas y capitalistas”. Por ejemplo, en el sector “chic” de La Lagunita en Caracas, el chavismo obtendría por lo menos dos concejales, etc.

En las últimas semanas el dictador a dado la orden de dejar en libertad a varios presos políticos (presos de conciencia) que se pudrían en un limbo jurídico, ya que no se les enjuiciaba, ni se les permitía conocer sus expedientes. Entre ellos destacan el banquero Eligio Cedeño y Maraco, el conductor del camión estudiantil al que el director de la Policía Metropolitana le sembró las bombas molotov con un descaro providencial; el video fue transmitido por Globovisión pero fue tachado por Chávez como un montaje de la CIA. ¿Con qué finalidad articula Chávez este espectáculo? Me imagino que con la intención de darle luz verde a la excarcelación de Lina Ron que se tramitó anoche, y así cubrirse las espaldas ante la crítica nacional e internacional; tomando en cuenta que el caso de Lina Ron fue tan publicitado.

Así podrá decir desvergonzadamente que en la República Bolivariana de Venezuela la justicia es independiente, y los poderes del estado funcionan de manera integral. ¡Vaya basura la que nos desgobierna a punta de caprichos y salvajadas! Venezuela se desangra…

“Si un hombre fuese necesario para sostener el Estado, este Estado no deberá subsistir, y al fin no existirá”

Simón Bolívar
¡Patria, Democracia y Libertad!

Fuente : Frente Patriótico

0-0-0-0-0-0-0-0

Français
Les caprices du dictateur

Par Roberto Carlo Olivares

16 de octubre del 2009

Avec son visage sans expressions, il a déclaré sur toutes les chaînes en même temps, de la télévision nationale que l'expropriation de l'hôtel Hilton Margarita est due au fait que lors du Sommet Amérique du Sud - Afrique , la directrice de l'hôtel a mis des battons dans les roues à l'entourage présidentiel, et que lui en tant que chef d’état ne pouvait pas permettre un tel manque de respect. Oui monsieur, j’ai ordonné l'expropriation, cet hôtel sera au peuple et nous en changerons le nom! Typique colère totalitaire et arrogance de Chávez. Apparemment, tout ce qui est proprièté privé et a survécu à la marginale décennie dictatoriale et corrompue de la mauvaise gouvernance de chaviste, sera progressivement expropriée pour satisfaire les caprices du monarque et de sa tribu de troglodytes dépassés et impuissants. Quelle merveille, n’importe qui peut ainsi gouverner le peuple! Que fera-t-il quand il ne restera plus rien à exproprier comme c’est le cas à Cuba? En partant de Chávez et en descendant l’échelle des "importants" ce sont définitivement tous des personnes pleines de ressentiments envers la société. Nous sommes tombés bien bas.

Un autre de ses caprices communistes et les blasphémateurs vient d'être dénoncé par des membres de l'Association Civile "Assemblée d'Éducation". Il s'avère que dans le nouveau calendrier scolaire 2009-2010 la date anniversaire du 4 février 4 (coup d'État militaire) est maintenant reconnue comme le "Jour de la Dignité Nationale". Le 27 février (le Caracazo) comme le Jour de "l'Éveil du peuple". Le 12 et 13 avril comme la "Semaine du Pouvoir du Peuple". Et pour finir, et pour "déféquer" encore plus sur la dignité du peuple vénézuélien, il est prévu de destiner certaines dates du calendrier à "l'élévation" d'Ernesto Che Guevara et de Karl Marx. Autrement dit, l'idée est de fêter et d'honorer des dates anniversaires au cours desquelles des centaines de nos compatriotes ont été tué des mains des assassins golpiste de la dictature qui aujourd'hui nous gouvernent mal, en plus de glorifier des personnages infâmes de l'histoire du monde comme Guevara et Marx. Une ode officielle au sang, à la violence et à la mort.

Autre petit caprice religieusement accompli sans aucun contrepoids pat les institutions pusillanimes de l'État, fut la modification de la "Loi Organique des Forces Armées nationales". Comme cela a été stipulé dans la nouvelle loi, les citoyens étrangers pourront entrer dans les forces armées et même atteindre le grade de colonel. Un véritable affront à la dignité nationale et d'une aberration historique sans parallèle, clairement et simplement: "trahison à la patrie". Maintenant, les Cubains qui avaient infiltré les différentes composantes des Forces Armées n'auront plus à déguiser leur accent ou ni faire profil bas, ils seront officiellement reconnus comme militaire vénézuélien, et jouiront autres choses de l'immunité militaire. Être humilié publiquement dans une administration par un mulâtre castriste habillé de militaire, hautement positionné, et possédant la photo de Chávez accrochée au mur, n'est pour nous qu'une question de temps. Ils ont hypothéqué notre âme. Qui aurait pu l'imaginer il y a seulement quelques années!

Dans mon précédent article, j'ai mentionné le plan du dictateur pour avancer les élections législatives en Mars de l'année prochaine, ou à défaut, avant le mois de Mai. Cet autre caprice dictatorial, associé à la "sélection" des deux nouveau conseil "rouge de chez rouge" du CNE, vient d'être complété avec la modification de la "Loi Électorale".

Le but était de la modifier afin de permettre au chavisme de balayer historiquement des secteurs lui étant opposé (les zones dans lesquelles même en fraudant ils n'ont jamais réussi à gagner), et permettre ainsi au "mauvais gouvernement" de s'approprier des municipalités supposément "oligarques et des capitalistes" Par exemple, dans le secteur "chic" de La Lagunita à Caracas, le chavisme obtiendrait au moins deux conseillers municipaux, etc.

Ces dernières semaines, le dictateur a donné l'ordre de libérer plusieurs prisonniers politiques (les prisonniers de conscience) qui se "pourrissaient" dans un vide juridique, car ils n'étaient pas mis en examen, et ils n'étaient pas non plus autorisés à connaître leurs dossiers. Parmi eux, le banquier Eligio Cedeño et Maraco, le chauffeur de bus des étudiants qui a été accusé affrontement par le directeur de la Police Métropolitaine, de porter des cocktails Molotov; la vidéo a été diffusée par Globovision mais que Chávez a qualifié de montage fait par la CIA . Dans quel but Chávez monte-t-il ce spectacle? J'imagine que c'est dans le but de donner le feu vert à la libération de Lina Ron qui a été traitée la nuit dernière, et ainsi de se couvrir de la critique nationale et internationale, en tenant compte du fait que le cas de Lina Ron a donné lieu a beaucoup de publicité.

Ainsi, il pourra dire sans aucune vergogne que dans la République Bolivarienne du Venezuela la justice est indépendante et les pouvoirs de l'état fonctionnent de manière holistique. Va au diable, ordure qui bien mal nous gouverne, à coup de caprices et de sauvagerie! Le Venezuela saigne ...

"S'il fut nécessaire que l'Etat soit soutenu par un homme, cet Etat ne devra pas subsister et au final n'existera pas"

Simón Bolívar
Patrie, Démocratie et Liberté!

Source : Frente Patriótico