Crisis sanitaria en Venezuela no se solucionará con médicos cubanos

Castellano - Article en Français par Que Vive Vénézuela

Ex ministros de Salud critican que se ponga la salud del país en manos extranjeras y aseguran que la crisis no se solucionará con más personal cubano.

Los especialistas aseguran que las autoridades nacionales de la salud no reconocen el colapso de los hospitales y ambulatorios

La solución a la crisis sanitaria del país no pasa por emitir un nuevo cheque en blanco a La Habana, tampoco por traer de Cuba a otros dos mil médicos y estudiantes de medicina para que se sumen a las decenas de miles que ya están en Venezuela y que no han dado la talla para mejorar el sistema de salud.

La anterior consideración está contenida en una carta suscrita por un grupo de ex ministros de sanidad, quienes cuestionan que se siga poniendo en manos extranjeras la salud del pueblo venezolano.
Los ex rectores de la salud afirman además que traer un nuevo contingente desde la isla caribeña "sólo contribuirá a repetir los errores hasta ahora acumulados y no resolverá los problemas".

En la misiva, que está dirigida al presidente de la República, los galenos subrayan que los problemas del sector no se circunscriben -como ha querido hacer creer el mandatario- al abandono de unos 2 mil módulos de Barrio Adentro, sino que por el contrario abarca todos los aspectos del sistema sanitario.

"Sr. Presidente (...) en esta década de su administración se deterioraron, abandonaron e improvisaron importantes funciones y componentes esenciales de la salud pública: se debilitó la rectoría, se tomaron medidas que fragmentaron y recentralizaron aún más la prestación del servicio; aumentó la inequidad y la exclusión; se redujo la cobertura de los servicios y la calidad de la atención".

Dentro del diagnóstico, realizado por quienes ocuparon la cartera sanitaria, destacan que el mayor gasto visto en el país en el sector salud contrasta con la peor crisis del mismo. "Nunca antes se gastó tanto dinero en forma desordenada, incontrolable y poco transparente, y nunca antes los resultados, medidos mediante los indicadores de salud, fueron tan pobres. La vigilancia epidemiológica está debilitada, la capacidad de respuesta ante endemias epidemias, enfermedades emergentes y reemergentes es pobre e ineficiente", señalaron los galenos en la misiva, cuyo contenido dieron a conocer ayer en una rueda de prensa realizada en la Universidad Central de Venezuela (UCV).

Por último quienes suscriben el documento:

Blas Bruni Celli, José Felix Oletta, Ángel Rafael Orihuela, Pablo Pulido y Carlos Walter, invitan al jefe del Estado a rectificar y subsanar los problemas que atraviesa el sector salud con decisiones serias y concertadas que "estén sustentadas en sólidos criterios técnicos y científicos".

Vivian Castillo

Fuente : El Universal

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En Français
La crise sanitaire au Vénézuela ne se solutionnera pas avec des médecins cubains

D'ex-ministres de la santé critiquent que la "santé publique" soit laissée à des mains étrangères, et assurent que la crise ne sera pas résolue en faisant venir plus de personnel cubain.

Les spécialistes certifient que les autorités sanitaires nationales ne reconnaissent pas l'effondrement des hôpitaux et des dispensaires.

La solution à la crise sanitaire du pays, n'est pas d'émettre un nouveau chèque en blanc à La Havane, encore moins de faire venir deux mille médecins et étudiants en médecine, pour rejoindre les dizaines de milliers de personnes qui sont déjà au Venezuela et qui n'ont pas l'envergure nécessaire pour améliorer le système de santé.

Cette considération, est contenue dans une lettre signée par un groupe d'anciens ministres de la santé, ceux qui remettent en question que l'on continue à laisser à des mains étrangères , la santé du peuple vénézuélien.
Ils affirment également que l'introduction d'un nouveau contingent de personnel de santé venant de l'île des Caraïbes "contribura uniquement à refaire les erreurs accumulées jusqu'à ce jour et ne résoudra pas les problèmes".

Dans la lettre adressée au Président de la République, les ministres soulignent que les problèmes du secteur ne se limitent pas, -comme a essayé de faire croire le président-, à l'abandon de quelque 2 milliers de modules du Barrio Adentro, mais que bien au contraire, il englobe tous les aspects du système de santé.

"Monsieur le Président (...) dans les 10 dernières années de votre présidence, des fonctions importantes et des composants essentiels de la santé publique se sont détériorés, ont été abandonnés et improvisée : le rectorat a été affaibli, il a été pris des mesures qui ont fragmentée et re-centralisé encore plus les prestation sociales; les inégalités et l'exclusion se sont accrus, la couverture sociale et la qualité des soins se sont réduites".

Dans le diagnostic, faits par ceux qui ont été en charge du portefeuille de la santé, ils remarquent que la plus grosse dépense faite dans le pays, dans le secteur de la santé, contraste avec la pire crise de celui-ci. "l'argent n'a jamais autant été dépensés au hasard, de façon incontrôlable et non transparente, les indicateurs de santé laissent apparaitre qu'auparavant les résultats mesurés n'ont jamais été aussi pauvre". La surveillance épidémiologique est affaibli, la capacité à répondre aux épidémies, aux maladies endémiques, aux maladies émergentes et ré émergentes est faible et inefficace " ont-ils expliqué.

Le contenu de cette lettre a été révélé hier dans une conférence de presse tenue à l'Université Centrale du Venezuela (UCV).

Pour finir, ceux qui ont signé le document sont:

Blas Bruni Celli, José Félix Oletta, Angel Rafael Orihuela, Pablo Pulido et Carlos Walter, et ils invitent le Chef de l'Etat à rectifier et corriger les problèmes que rencontre le secteur de la santé, en prenant des décisions sérieuses et concertées qui "soient soutenues par de solides critères techniques et scientifiques".

Vivian Castillo

Source : El Universal