Élu maire de Caracas, le 23 novembre 2008, avec 52,4 % des voix, Antonio Ledezma est devenu la principale figure de l'opposition vénézuélienne. Avant même d'avoir pris ses fonctions, il s'est vu dépouiller des ressources assignées à l'agglomération métropolitaine de Caracas, qui regroupe cinq municipalités (dont quatre remportées par des opposants en 2008). Ses compétences en matière de police, d'éducation, de santé publique, ont été réaffectées au gouvernement central.
Les locaux de la mairie ont été attaqués par des partisans du président Hugo Chávez à plusieurs reprises. Pour couronner le tout, un poste de "chef de gouvernement de la capitale" a été créé de toutes pièces, au mois de mai, pour chapeauter Caracas : Jacqueline Faria a été nommée par la présidence de la République.
En juillet, M. Ledezma a mené une grève de la faim pour obtenir le déblocage des fonds destinés à payer les salaires des employés municipaux. "Chávez ne respecte pas le suffrage universel", s'indigne le maire, de passage à Paris.
"Nous ne pouvons pas recourir à la justice, car Chávez ignore la séparation des pouvoirs, précise-t-il. Les tribunaux se consacrent à la criminalisation des opposants." Ainsi, un audit sur les comptes municipaux a révélé des irrégularités commises sous l'administration du maire précédent, le "chaviste" Juan Barreto, qui s'était singularisé par la proposition d'exproprier le golf huppé du Country Club. Résultat : le pouvoir a contre-attaqué par une plainte pour diffamation.
M. Ledezma se dit l'objet d'un véritable "harcèlement judiciaire", avec la multiplication d'accusations de rébellion, de complot et même de "trahison à la patrie", pour avoir adressé une lettre au Sénat du Brésil. En effet, les sénateurs brésiliens rechignent à ratifier l'adhésion du Venezuela au Mercosur, l'union douanière sud-américaine. Selon le rapporteur Tasso Jereissati (Parti de la social-démocratie brésilienne, opposition), "le Venezuela subit un démantèlement des libertés démocratiques, en vue de perpétuer le président Chavez au pouvoir".
M. Ledezma juge, lui, que les Brésiliens devraient accepter l'entrée du Venezuela au Mercosur, car "les gouvernements passent et les Etats restent". "Les Vénézuéliens ne doivent pas payer les méfaits du chavisme, souligne-t-il. En outre, Chavez est plus dangereux isolé qu'encadré par des instances multilatérales."
Avant de se rendre à Brasília sur invitation du Sénat, le maire de Caracas a visité Buenos Aires, Sao Paulo, Madrid et Paris, en vue d'obtenir l'aide des grandes agglomérations regroupées dans l'association mondiale Metropolis.
"Après mon élection, j'ai tendu la main au chef de l'État, j'ai prôné le dialogue et la coopération pour le bien de tous les habitants de Caracas, affirme M. Ledezma. Mais Chávez se nourrit de la confrontation, il ne supporte pas notre percée dans les quartiers populaires. Il procède à un coup d'État au ralenti."
Antonio Ledezma est né en province il y a cinquante-quatre ans. Ancien dirigeant étudiant, avocat, ancien député et sénateur, il avait déjà exercé des responsabilités à Caracas à l'époque où il militait à Action démocratique. En 2000, il avait pris ses distances avec ce parti social-démocrate et avait fondé avec d'autres dissidents une formation centriste, Alianza Bravo Pueblo ("Alliance peuple brave").
L'insécurité et la vie chère, provoquée par une forte inflation - la plus importante d'Amérique latine - figurent en tête des préoccupations des Vénézuéliens, assure M. Ledezma. "La corruption s'est transformée en métastase", dit-il.
La malversation des dividendes du pétrole n'a-t-elle pas caractérisé toujours le Venezuela ? "En 1993, le président Carlos Andres Pérez Action démocratique avait été inculpé par le ministère public et la Cour des comptes, puis destitué par la Cour suprême, répond M. Ledezma. Maintenant, il n'y a plus de contrôle."
Pour les opposants, les législatives de décembre 2010 constituent un défi important. Encouragés par leurs succès aux scrutins régional et municipal de 2008, ils ne songent plus à boycotter l'Assemblée nationale, comme M. Ledezma et d'autres l'avaient fait en 2005.
Le maire de Caracas estime que l'opposition a tiré les leçons des erreurs du passé. A son avis, il faut consolider l'unité des démocrates contre les dérives autoritaires. "A Caracas, nous l'avons emporté parce que ma candidature était unitaire, rappelle-t-il. En province, lorsque les opposants se sont présentés en rangs dispersés, le candidat chaviste s'est imposé."
Paulo A. Paranagua
La dispute pour le pouvoir
1992 Tentative de putsch du lieutenant-colonel Hugo Chávez.
1998 Après deux ans de prison, M. Chávez est élu président de la République.
2000 Réélection de M. Chávez..
2002 Putsch raté contre M. Chávez d'une partie de l'armée et de secteurs de l'opposition.
2005 L'opposition boycotte les élections législatives.
2006 Réélection de M. Chávez.
2008 Percée de l'opposition aux élections régionales et municipales. Antonio Ledezma devient maire de Caracas.
Le Monde
Les locaux de la mairie ont été attaqués par des partisans du président Hugo Chávez à plusieurs reprises. Pour couronner le tout, un poste de "chef de gouvernement de la capitale" a été créé de toutes pièces, au mois de mai, pour chapeauter Caracas : Jacqueline Faria a été nommée par la présidence de la République.
En juillet, M. Ledezma a mené une grève de la faim pour obtenir le déblocage des fonds destinés à payer les salaires des employés municipaux. "Chávez ne respecte pas le suffrage universel", s'indigne le maire, de passage à Paris.
"Nous ne pouvons pas recourir à la justice, car Chávez ignore la séparation des pouvoirs, précise-t-il. Les tribunaux se consacrent à la criminalisation des opposants." Ainsi, un audit sur les comptes municipaux a révélé des irrégularités commises sous l'administration du maire précédent, le "chaviste" Juan Barreto, qui s'était singularisé par la proposition d'exproprier le golf huppé du Country Club. Résultat : le pouvoir a contre-attaqué par une plainte pour diffamation.
M. Ledezma se dit l'objet d'un véritable "harcèlement judiciaire", avec la multiplication d'accusations de rébellion, de complot et même de "trahison à la patrie", pour avoir adressé une lettre au Sénat du Brésil. En effet, les sénateurs brésiliens rechignent à ratifier l'adhésion du Venezuela au Mercosur, l'union douanière sud-américaine. Selon le rapporteur Tasso Jereissati (Parti de la social-démocratie brésilienne, opposition), "le Venezuela subit un démantèlement des libertés démocratiques, en vue de perpétuer le président Chavez au pouvoir".
M. Ledezma juge, lui, que les Brésiliens devraient accepter l'entrée du Venezuela au Mercosur, car "les gouvernements passent et les Etats restent". "Les Vénézuéliens ne doivent pas payer les méfaits du chavisme, souligne-t-il. En outre, Chavez est plus dangereux isolé qu'encadré par des instances multilatérales."
Avant de se rendre à Brasília sur invitation du Sénat, le maire de Caracas a visité Buenos Aires, Sao Paulo, Madrid et Paris, en vue d'obtenir l'aide des grandes agglomérations regroupées dans l'association mondiale Metropolis.
"Après mon élection, j'ai tendu la main au chef de l'État, j'ai prôné le dialogue et la coopération pour le bien de tous les habitants de Caracas, affirme M. Ledezma. Mais Chávez se nourrit de la confrontation, il ne supporte pas notre percée dans les quartiers populaires. Il procède à un coup d'État au ralenti."
Antonio Ledezma est né en province il y a cinquante-quatre ans. Ancien dirigeant étudiant, avocat, ancien député et sénateur, il avait déjà exercé des responsabilités à Caracas à l'époque où il militait à Action démocratique. En 2000, il avait pris ses distances avec ce parti social-démocrate et avait fondé avec d'autres dissidents une formation centriste, Alianza Bravo Pueblo ("Alliance peuple brave").
L'insécurité et la vie chère, provoquée par une forte inflation - la plus importante d'Amérique latine - figurent en tête des préoccupations des Vénézuéliens, assure M. Ledezma. "La corruption s'est transformée en métastase", dit-il.
La malversation des dividendes du pétrole n'a-t-elle pas caractérisé toujours le Venezuela ? "En 1993, le président Carlos Andres Pérez Action démocratique avait été inculpé par le ministère public et la Cour des comptes, puis destitué par la Cour suprême, répond M. Ledezma. Maintenant, il n'y a plus de contrôle."
Pour les opposants, les législatives de décembre 2010 constituent un défi important. Encouragés par leurs succès aux scrutins régional et municipal de 2008, ils ne songent plus à boycotter l'Assemblée nationale, comme M. Ledezma et d'autres l'avaient fait en 2005.
Le maire de Caracas estime que l'opposition a tiré les leçons des erreurs du passé. A son avis, il faut consolider l'unité des démocrates contre les dérives autoritaires. "A Caracas, nous l'avons emporté parce que ma candidature était unitaire, rappelle-t-il. En province, lorsque les opposants se sont présentés en rangs dispersés, le candidat chaviste s'est imposé."
Paulo A. Paranagua
La dispute pour le pouvoir
1992 Tentative de putsch du lieutenant-colonel Hugo Chávez.
1998 Après deux ans de prison, M. Chávez est élu président de la République.
2000 Réélection de M. Chávez..
2002 Putsch raté contre M. Chávez d'une partie de l'armée et de secteurs de l'opposition.
2005 L'opposition boycotte les élections législatives.
2006 Réélection de M. Chávez.
2008 Percée de l'opposition aux élections régionales et municipales. Antonio Ledezma devient maire de Caracas.
Le Monde
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Castellano
En Venezuela, lucha de influencias entre el Alcalde de Caracas y el Gobierno
Elegido Alcalde de Caracas, el 23 noviembre del 2008, con el 52,4 % de votos, Antonio Ledezma, se ha transformado en la principal figura de la oposición venezolana. Ya antes de haber asumido vio como le redujeron las asignaciones correspondientes al conglomerado metropolitano de Caracas, que esta compuesto de cinco municipalidades (de las cuales, cuatro, han sido ganadas por la oposición en el 2008). En cuanto a sus competencias en materia de policía, educación y salud pública, ellas han sido re afectadas al gobierno central.
Las instalaciones de la Alcaidía han sido atacadas en varias ocasiones por los seguidores del presidente Hugo Chávez. Y, para colmar todo, ha sido creado un puesto de "Jefe de gobierno de la capital", en el mes de mayo, para gobernar Caracas : Jacqueline Faria fue designada por el presidente de la república.
En el mes de julio, el Señor Ledezma, llevó a cabo una huelga de hambre para obtener el desbloquéo de los fondos destinado a pagar los salarios de los empleados municipales. "Chávez no respeta el sufragio universal", afirma indingnado en su pasaje por Paris.
"No podemos recurrir a la justicia pues Chávez ignora la separación de poderes, precisa. Los tribunales estan consagrados a la criminalización de los opositores.". Una auditoría sobre las cuentas municipales reveló irregularidades cometidas bajo la administración precedente, el "chavista" Juan Barreto, que se había destacado por la proposición de expropiar el exclusivo Country Club de Golf. Resultado: el poder contra atacó con una denuncia por difamación.
El Señor Ledezma afirma ser el objeto de un verdadero "harcelamiento judicial", con una multiplicacion de denuncias por rebelión, complot e incluso "traición a la patria" por haber enviado una carta al Senado del Brasil. ¡En efecto!, pues los senadores brasileños son reacios a ratificar la adhesión de Venezuela al Mercosur, la unión aduanera suramericana. De acuerdo al reporte de Tasso Jereissati (Partido de la social democracia brasileña, oposición), "Venezuela sufre un desmantelamiento de las libertades democráticas, en vistas de perpetuar al presidente Chávez al poder".
Por su parte, el Señor Ledezma, estima que los brasileños deberían aceptar la entrada de Venezuela al Mercosur porque "los gobiernos pasan y los Estados quedan". Los venezulanos no deben pagar las malas acciones del chavismo, remarca el. Por otra parte, "Chávez, es mas peligroso aislado que encuadrado por instancias multilaterales "
Antes de ir a Brasilia, respondiendo a una invitación del Senado, el Alcalde de Caracas visitó Buenos Aires, Sao Paulo, Madrid y Paris, en vista de obtenir la ayuda de los grandes conglomerados reagrupados en la Asociación Mundial Metropolis.
"Luego de mi elección, he tendido mi mano al jefe de Estado, he promovido el diálogo y la cooperación por el bien de todos los habitantes de Caracas, afirmó el Señor Ledezma, pero Chávez se nutre de la confrontación, no soporta nuestra entrada en los barrios populares, procediendo a hacer un golpe de estado lento."
Antonio Ledezma nació en la provincia, tiene cincuenta y cuatro años. Antiguo dirigente estudiantil, abocado, ex diputado y senador ya había ejercido responsabilidades en Caracas en la época de la Acción Democrática. En el año 2000, tomo distancia con el partido social demócrata y fundo, con otros disidentes, una formación centrista, la "Alianza Bravo Pueblo".
La inseguridad y el costo de la vida, provocado por una fuerte inflación - la mas importante de América Latina- , todo ello figura a la cabeza de las preocupaciones de los Venzolanos. Asegura el Señor Ledezma. "La corrupción se ha transformado en una metástasis".
¿Acaso la malversación de los ingresos provenientes del petróleo no ha caracterizado siempre a Venezuela ? "En 1993, el presidente Carlos Andres Pérez, Acción Democrática, fue inculpado por el ministerio público y la Corte de Cuentas, consecuencia de ello destituído por la Corte Suprema, responde el Señor Ledezma. Pero ahora, ya no hay mas control."
Para los opositores, las legislativas de diciembre del 2010 constituyen un desafío de importancia. Entusiasmados por su éxito en los escrutinios regionales y municipales del 2008, no preveen boicotear a la Asamblea Nacional, tal como el Señor Ledezma y otros habían hecho en el 2005.
El Alcalde de Caracas estima que la oposición ha aprendido la lección de los errores del pasado. En su opinión, hay que consolidar la unidad de los demócratas contra las derivas autoritarias. "Hemos ganado en Caracas, porque mi candidatura fue unitaria, recuerda. En provincia, de momento que los opositores se presentaron mal, en forma dispersa, el candidato Chavista pudo imponerse."
Paulo A. Paranagua
La disputa por el poder
1992 Tentativa de golpe del teniente coronel Hugo Chavez.
1998 Luego de dos años de prisión, el Señor Chavez, fue elegido presidente de la República
2000 Re elección del Señor Chavez..
2002 Golpe de estado fracasado contra el Señor Chavez perpetrado por una parte de la armada y los sectores de la oposición.
2005 La oposición boicotéa las elecciones legislativas.
2006 Re elección del Señor Chavez.
2008 Penetración de la oposición en las elecciones regionales y municipales. Antonio Ledezma deviene Alcalde de Caracas.
Le Monde
Las instalaciones de la Alcaidía han sido atacadas en varias ocasiones por los seguidores del presidente Hugo Chávez. Y, para colmar todo, ha sido creado un puesto de "Jefe de gobierno de la capital", en el mes de mayo, para gobernar Caracas : Jacqueline Faria fue designada por el presidente de la república.
En el mes de julio, el Señor Ledezma, llevó a cabo una huelga de hambre para obtener el desbloquéo de los fondos destinado a pagar los salarios de los empleados municipales. "Chávez no respeta el sufragio universal", afirma indingnado en su pasaje por Paris.
"No podemos recurrir a la justicia pues Chávez ignora la separación de poderes, precisa. Los tribunales estan consagrados a la criminalización de los opositores.". Una auditoría sobre las cuentas municipales reveló irregularidades cometidas bajo la administración precedente, el "chavista" Juan Barreto, que se había destacado por la proposición de expropiar el exclusivo Country Club de Golf. Resultado: el poder contra atacó con una denuncia por difamación.
El Señor Ledezma afirma ser el objeto de un verdadero "harcelamiento judicial", con una multiplicacion de denuncias por rebelión, complot e incluso "traición a la patria" por haber enviado una carta al Senado del Brasil. ¡En efecto!, pues los senadores brasileños son reacios a ratificar la adhesión de Venezuela al Mercosur, la unión aduanera suramericana. De acuerdo al reporte de Tasso Jereissati (Partido de la social democracia brasileña, oposición), "Venezuela sufre un desmantelamiento de las libertades democráticas, en vistas de perpetuar al presidente Chávez al poder".
Por su parte, el Señor Ledezma, estima que los brasileños deberían aceptar la entrada de Venezuela al Mercosur porque "los gobiernos pasan y los Estados quedan". Los venezulanos no deben pagar las malas acciones del chavismo, remarca el. Por otra parte, "Chávez, es mas peligroso aislado que encuadrado por instancias multilaterales "
Antes de ir a Brasilia, respondiendo a una invitación del Senado, el Alcalde de Caracas visitó Buenos Aires, Sao Paulo, Madrid y Paris, en vista de obtenir la ayuda de los grandes conglomerados reagrupados en la Asociación Mundial Metropolis.
"Luego de mi elección, he tendido mi mano al jefe de Estado, he promovido el diálogo y la cooperación por el bien de todos los habitantes de Caracas, afirmó el Señor Ledezma, pero Chávez se nutre de la confrontación, no soporta nuestra entrada en los barrios populares, procediendo a hacer un golpe de estado lento."
Antonio Ledezma nació en la provincia, tiene cincuenta y cuatro años. Antiguo dirigente estudiantil, abocado, ex diputado y senador ya había ejercido responsabilidades en Caracas en la época de la Acción Democrática. En el año 2000, tomo distancia con el partido social demócrata y fundo, con otros disidentes, una formación centrista, la "Alianza Bravo Pueblo".
La inseguridad y el costo de la vida, provocado por una fuerte inflación - la mas importante de América Latina- , todo ello figura a la cabeza de las preocupaciones de los Venzolanos. Asegura el Señor Ledezma. "La corrupción se ha transformado en una metástasis".
¿Acaso la malversación de los ingresos provenientes del petróleo no ha caracterizado siempre a Venezuela ? "En 1993, el presidente Carlos Andres Pérez, Acción Democrática, fue inculpado por el ministerio público y la Corte de Cuentas, consecuencia de ello destituído por la Corte Suprema, responde el Señor Ledezma. Pero ahora, ya no hay mas control."
Para los opositores, las legislativas de diciembre del 2010 constituyen un desafío de importancia. Entusiasmados por su éxito en los escrutinios regionales y municipales del 2008, no preveen boicotear a la Asamblea Nacional, tal como el Señor Ledezma y otros habían hecho en el 2005.
El Alcalde de Caracas estima que la oposición ha aprendido la lección de los errores del pasado. En su opinión, hay que consolidar la unidad de los demócratas contra las derivas autoritarias. "Hemos ganado en Caracas, porque mi candidatura fue unitaria, recuerda. En provincia, de momento que los opositores se presentaron mal, en forma dispersa, el candidato Chavista pudo imponerse."
Paulo A. Paranagua
La disputa por el poder
1992 Tentativa de golpe del teniente coronel Hugo Chavez.
1998 Luego de dos años de prisión, el Señor Chavez, fue elegido presidente de la República
2000 Re elección del Señor Chavez..
2002 Golpe de estado fracasado contra el Señor Chavez perpetrado por una parte de la armada y los sectores de la oposición.
2005 La oposición boicotéa las elecciones legislativas.
2006 Re elección del Señor Chavez.
2008 Penetración de la oposición en las elecciones regionales y municipales. Antonio Ledezma deviene Alcalde de Caracas.
Le Monde
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