Comisión del Senado brasileño aprobó ingreso de Venezuela al Mercosur

Castellano - Article en Français par Que Vive Vénézuela

La Comisión de Relaciones Exteriores del Senado de Brasil aprobó ayer el protocolo de adhesión de Venezuela al Mercado Común del Sur (Mercosur), pese a las preocupaciones sobre el compromiso del presidente venezolano Hugo Chávez con la democracia.

La comisión votó por 12 a 5 a favor de que Venezuela se sume al bloque, compuesto por Argentina, Brasil, Paraguay y Uruguay, informó Reuters.

En la votación fue rechazado un informe del relator de la comisión, Tasso Jereissati, en el que se afirma que Venezuela no cumple con la "cláusula democrática" del bloque y se critica en duros términos el "talante autoritario" y "ajeno a la integración" de Chávez.

Jereissati defendió su informe, e incluso puso en duda que Chávez respete algunos acuerdos firmados por el Mercosur, entre los que citó un tratado de libre comercio con Israel.

"Venezuela rompió relaciones con Israel y expulsó a sus diplomáticos. ¿Será que si ingresa al Mercosur retomará la relación con Israel?", preguntó el senador, quien llegó a advertir que la aprobación puede llevar al "principio de la destrucción" del bloque.

El senador Sergio Guerra, del Partido de la Social Democracia Brasileña (PSDB), sostuvo que acoger a Venezuela en el Mercosur sentará "un precedente gravísimo", porque "Chávez produce dictadura y populismo y además los exporta".

Aun cuando el oficialismo brasileño respaldó el ingreso de Venezuela al Mercosur, su respaldo no estuvo exento de críticas. El senador Eduardo Suplicy, uno de los líderes del Partido de los Trabajadores (PT), votó a favor, pero aún así instó a Chávez a que "la próxima Navidad sea sin un solo preso político en Venezuela".

El senador Romero Jucá, líder del bloque oficialista en el Senado, dijo al respecto: "Reconozco que hay problemas en Venezuela, disputas internas, pero el remedio no es el aislamiento".

Negado viaje a Caracas

Antes de la votación sobre el ingreso de Venezuela, la Comisión de Relaciones Exteriores rechazó una propuesta de enviar una delegación a Caracas, para investigar las denuncias de violaciones de los derechos humanos por parte del gobierno del presidente Hugo Chávez. La propuesta, presentada por el senador Mozarildo Cavalcanti, del Partido Laborista Brasileño (PTB), se basó en una sugerencia hecha el martes pasado por el alcalde metropolitano de Caracas, Antonio Ledezma.

El senador Jucá, orientó a sus colegas oficialistas a votar en contra de la propuesta, argumentando que el Parlamento brasileño no debe "entrometerse" en temas de la política interna venezolana.

Alegó que el debate en la Comisión debía limitarse a la votación del protocolo de adhesión de Venezuela al Mercosur; "Esa discusión no debe incluir hechos políticos exógenos. No estamos debatiendo la política interna venezolana", destacó.

Por su parte, senadores de la oposición afirmaron que, pese a haber sido rechazado, el envío de una misión del Congreso brasileño a Caracas no está totalmente descartado, y podría ocurrir antes de la votación del protocolo de adhesión de Venezuela al Mercosur por parte del pleno de la Cámara Alta.

Brasil tiene un superávit de unos 5.000 millones de dólares anuales en su balanza comercial con Venezuela, y contratistas brasileños tienen una cartera de 20.000 millones en proyectos de obras públicas en el país, por lo que están interesados en la adhesión venezolana.

Pasos pendientes

- Al protocolo de ingreso de Venezuela al Mercosur -que ya había pasado por la Cámara de Diputados brasileña- le falta un paso más en ese país: ser refrendada por el plenario del Senado. Se estima que será debatido en noviembre.

- En el plenario, el protocolo de adhesión de Venezuela al Mercosur se topará con el rechazo de influyentes líderes, como el presidente del Senado, José Sarney, un antiguo y férreo crítico de Chávez.

- Sin embargo, el ingreso de Venezuela al bloque todavía depende de su aprobación por el Congreso de Paraguay.

- El Parlamento paraguayo postergó para 2010 el debate sobre el ingreso de Venezuela, a solicitud del presidente de ese país, Fernando Lugo, quien temía un contundente rechazo.

Fuente : El Universal

0-0-0-0-0-0-0-0

Français
La commission du Sénat brésilien a approuvé l'entrée du Venezuela dans le Mercosur

La Commission des Affaires Étrangères du Sénat Brésilien, a approuvé hier le protocole d'adhésion du Venezuela au Marché commun du Sud (Mercosur), malgré les inquiétudes quant au compromis du président vénézuélien Hugo Chávez, avec la démocratie.

La commission a voté par 12 voix pour et 5 contres, l’adhésion du Venezuela au Mercosur, qui comprend l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay, a informé l’agence Reuters.

Lors du vote un rapport établi par le rapporteur de la commission, Tasso Jereissati, a été rejeté. Ce rapport stipule que le Venezuela n'est pas en conformité avec la "clause démocratique" du Mercosur, et a sévèrement critiqué l'état d'esprit "autoritaire" et "hors intégration" de Chávez.

Jereissati a défendu son rapport, et a même mis en doute que Chávez respecte certains accords signés par le Mercosur, parmi lesquels il a cité un accord de libre-échange avec Israël.

"Le Venezuela a rompu ses relations avec Israël et a expulsé ses diplomates. Serait-ce que, le Venezuela envisage de reprendre la relation avec Israël s’il rentre dans le Mercosur ?" a demandé le sénateur, qui est allé jusqu’à avertir que l'approbation du Venezuela au Mercosur pourrait conduire au "commencement de la destruction" du bloc.

Le sénateur Sergio Guerra, du Parti Social Démocrate Brésilien (PSDB), a soutenu qu’accueillir le Venezuela dans le Mercosur créera un "grave précédent", car "Chávez produit dictature et populisme et en plus de cela, les exporte".

Même lorsque le parti au pouvoir brésilien a approuvé l'entrée du Venezuela dans le Mercosur, son soutien n'a pas été exempt de critiques. Le sénateur Eduardo Suplicy, un des dirigeant du Parti des Travailleurs (PT), a voté pour, mais a exhorté Chávez pour "qu’au prochain Noël il n’y ait plus un seul prisonnier politique au Venezuela".

Le sénateur Romero Juca, leader de la majorité présidentielle du Sénat, a déclaré ceci: "Je reconnais qu'il y a des problèmes au Venezuela, des conflits internes, mais le remède n'est pas l'isolement".

Visite à Caracas, refusée

Avant le vote sur l'admission du Venezuela, la Commission des Affaires Etrangères a rejeté une proposition, d'envoyer une délégation à Caracas, pour enquêter sur les plaintes de violations des droits de l’homme, par le gouvernement du président Hugo Chávez. La proposition, introduite par le sénateur Mozarildo Cavalcanti, du Parti Travailliste Brésilien (PTB), était basée sur une suggestion faite mardi dernier par le maire de la région métropolitaine de Caracas, Antonio Ledezma.

Le sénateur Jucá, a orienté ses collègues de la majorité à voter contre la proposition, disant que le Parlement brésilien ne doit pas "s'immiscer" dans les questions de politique intérieure du Venezuela.

Il a fait valoir que le débat de la Commission, devrait être limitée au protocole d'adhésion du Venezuela au Mercosur, "Cette discussion ne doit pas inclure des événements politiques exogènes. Nous ne discutons pas de la politique intérieure du Venezuela", a-t-il déclaré.

De leur coté, des sénateurs de l'opposition ont déclaré que, bien qu'elle ait été rejetée, l'envoi d'une mission du Congrès brésilien à Caracas n'est pas totalement exclue, et pourrait même avoir lieu avant le vote sur le protocole d'adhésion du Venezuela au Mercosur, en séance plénière de la Chambre haute (le Sénat).

Le Brésil a un excédent de 5,000 milliards de dollars par ans dans son bilan commercial avec le Venezuela, et les entrepreneurs brésiliens ont un portefeuille de 20.000 dollars en projets de travaux publics dans le pays, c’est pour cela qu’ils sont donc intéressés par l'adhésion du Venezuela.

Étapes à venir

Pour que le protocole du Venezuela dans le Mercosur soit totalement entériné, (il est déjà passé la Chambre des Députés brésilienne), il manque une étape dans ce pays (le Brésil): être approuvé par le Sénat en séance plénière. L’on pense que cela sera débattu en Novembre.

En séance plénière, le protocole d'adhésion du Venezuela au Mercosur se heurtera au rejet de leaders influents comme le président du Sénat José Sarney, qui critique sévèrement Chávez et depuis longtemps.

Toutefois, l'entrée du Venezuela au bloc dépend encore de l'approbation du Congrès du Paraguay.

Le Parlement paraguayen a reporté à 2010 le débat sur l'entrée du Venezuela au Mercosur, à la demande du président du ce pays, Fernando Lugo, qui craignait un rejet massif des parlementaires.

Fuente : El Universal