jeudi 1 octobre 2009

Estudiantes levantan la huelga e invitan a marcha nacional

Castellano - Article en Français par Que Vive Vénézuela

Una comisión de estudiantes expondrá caso de Venezuela ante la CIDH

Con la canción "Me gustan los estudiantes" de Mercedes Sosa de fondo, los jóvenes que tenían siete días en huelga de hambre gritaron "Libertad"

En medio de un ambiente de júbilo, entre el cansancio y la fatiga, la estudiante de la UDO Rebeca Rojas anunció que por haber logrado los objetivos trazados se levantaba la huelga de hambre luego de siete días de permanecer frente a la sede de la Organización de Estados Americanos en Caracas, donde exigían la liberación del estudiante Julio César Rivas y los presos políticos, además de la visita de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos (CIDH).

Además informó que el movimiento estudiantil convoca a una marcha nacional el próximo sábado 03.10.2009, desde la plaza Brión hasta la Cancillería con el objetivo de exigir que el Gobierno permita la visita de la CIDH.

Al enumerar los logros de la huelga mencionó la invitación que hizo CIDH para que una comisión de los estudiantes visite su sede en Washington, para exponer los casos de los presos políticos y la persecución de que son víctimas los estudiantes que se oponen al Gobierno.

"Esta lucha no termina hoy. Esto es por todo el pueblo venezolano, no es lucha de colores, es el sentir venezolano y el nacer en esta patria", dijo.

Cada uno de los anuncios fueron seguidos de aplausos y gritos de consignas.

Mientras Rojas hablaba ante los medios, entre el grupo de huelguistas hubo manifestaciones de júbilo expresadas con llanto.

No faltaron los abrazos y felicitaciones, a pesar de que antes del anuncio hubo momentos de diferencias entre los que querían seguir la huelga para exigir la libertad de los presos políticos y quienes querían levantarla.

Después de cinco días de ayuno, Freddy Palombo, estudiante de la Universidad Gran Mariscal de Ayacucho, aseguró que su esfuerzo valió a pesar del malestar de la huelga.

Durante la jornada de ayer, nueve de los que participaban en la huelga tuvieron que ser retirados por sus críticas condiciones de salud y enviados al Hospital Universitario y a las clínicas privadas de la zona.

Juan Mite, Robert Salazar, Odellr Torres, Francisco Rincón, Juan Machuca, Carlos Perfecto, Miguel Piedra, Freddy Sarmiento y Amílcar Marcano, fueron los universitarios pioneros de la huelga retirados. Anoche quedaban 65 estudiantes en huelga frente a la OEA, y 173 en todo el país.

Retirada lenta

Junior Salazar y Carlos Valientes, estudiantes del Instituto Tecnológico José Antonio de Anzoátegui, con sede en El Tigre, no tuvieron fuerzas para incorporarse como sus demás compañeros lo hacían. La emoción del momento, y la satisfacción de haber logrado los objetivos sólo se mostraba en la pequeña sonrisa que se asomaba en su rostro, por lo que al final de la jornada tuvieron que ser llevados en camilla a un centro de salud. Su victoria fue salir con el aplauso de los presentes, quienes les gritaban: "Valientes, valientes".

Para muchos la noche de este miércoles fue de júbilo, pero para los familiares de los presos políticos aún no hay espacio para la celebración, por lo que las caras de algunos de ellos que se encontraban frente a la OEA expresaban la dualidad de sentimientos. Julio Rivas, aseguró que los presos políticos pueden contar con el apoyo de los estudiantes para lograr su libertad.

Elkis Bejarano Delgado - Gustavo Méndez

Fuente : El Universal
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Français
Les Étudiants arrêtent leur grève de la faim, et invitent à une marche nationale

Une commission d'étudiants présentera le cas du Venezuela à la CIDH

Au son de la chanson "J'aime les étudiants" de Mercedes Sosa en arrière-plan, les jeunes qui faisaient la grève de la faim depuis sept jours ont crié "Liberté"

Dans une atmosphère de joie, de fatigue et d'épuisement, l'étudiante de l'UDO Rebeca Rojas a annoncé que pour avoir réalisé les objectifs fixés, ils arrêtaient la grève de la faim après être restes sept jours face au siège de l'Organisation des États américains, à Caracas, où ils ont exigé la libération de l'élève Julio Cesar Rivas et des prisonniers politiques, en plus de la visite de la Commission Inter-Americaine des Droits de l'Homme (CIDH).

Elle a également signalé que le mouvement étudiant convoque à une marche nationale, samedi prochain 03.10.2009, qui partira de la Plaza Brion et ira jusqu'au Ministère des Affaires Étrangères, dans le but d'obliger le Gouvernement à autoriser une visite de la CIDH.

En énumérant les réalisations de la grève, elle a mentionné l'invitation faite par le CIDH pour qu'une commission d'étudiants se rende à Washington, pour dénoncer les cas de prisonniers politiques et les persécutions subies par les étudiants qui s'opposent au gouvernement.

"Cette lutte ne s'arrête pas aujourd'hui. Ceci est pour tout le peuple vénézuélien, ce n'est pas une lutte de couleur (rouge pour les chavistes - blanc pour l'opposition dont les étudiants font partie) , c'est le ressenti du vénézuelien et le fait d'être né dans cette patrie", a-t-elle dit.

Chacune des annonces a été suivies par des applaudissements et des cris de slogans.

Alors que Rojas parlait aux médias, il y a eu dans le groupe de grévistes, des manifestations de joie exprimées par des pleurs.

Les accolades et les félicitations ne manquèrent pas, même si avant l'annonce de la fin de grève il y eut des moments de différences, entre ceux qui voulaient continuer la grève pour exiger la libération des prisonniers politiques, et ceux qui ont voulu l'arrêter.

Après cinq jours de jeûne, Freddy Palombo, un étudiant de l'Universidad Gran Mariscal de Ayacucho, a déclaré que malgré l'inconfort de la grève son effort n'avait pas été vain .

Au cours de la journée d'hier, neuf de ceux qui participaient à la grève ont dû être évacués en raison de leur critique condition de santé, et envoyé à l'hôpital universitaire et dans des cliniques privées dans la zone.

Juan Mite, Robert Salazar, Odellr Torres, Francisco Rincón, Juan Machuca, Carlos Perfecto, Miguel Piedra, Freddy Sarmiento et Amilcar Marcano, ont été les universitaires pionniers de la grève qui ont du être évacués. La nuit dernière, il y avait 65 étudiants en grève face à l'OEA, et 173 dans tout le pays.

Lent retrait

Junior Salazar et Carlos Valientes, étudiants de l'Institut technologique Jose Antonio Anzoategui, basée à El Tigre, n'ont pas eu la force de rejoindre leurs camarades. L'émotion du moment, et la satisfaction d'avoir atteint les objectifs, se voyait seulement dans le petit sourire qui apparaissait sur leur visage, de sorte qu'à la fin de la journée ils ont dû être transporté sur un brancard dans un centre de santé. Leur victoire a été de partir sous les applaudissements des personnes présentes qui leur criaient "courageux, courageux".

Pour beaucoup d'entre eux, la nuit de mercredi fut une nuit de joie, mais pour les proches des prisonniers politiques la fete n'était pas encore d'actualité. Cela se voyait aux sentiments de dualité qu'exprimait le visage de certains d'entre eux, qui tout comme les etudiants se trouvaient face au siege de l'OEA. Julio Rivas, a certifié que les prisonniers politiques peuvent compter sur le soutien des étudiants pour obtenir leur liberté.

Elkis Bejarano Delgado - Gustavo Méndez

Source : El Universal

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