vendredi 2 octobre 2009

Condena la "intransigencia de Chávez"

Castellano - Article en Français par Que Vive Vénézuela

La OEA debe poner fin a la "preocupante espiral de violaciones" de los derechos humanos y de la libertad de expresión "en Venezuela y en otros países" de América Latina, afirmó el jueves 01.09.2009 Luis Pardo presidente la Asociación Internacional de Radiodifusión (AIR).

En una declaración adoptada al concluir su XXXIX Asamblea General en Brasilia, la AIR denunció lo que calificó de "grave alteración del orden constitucional y consecuente degradación de la democracia en algunos países" de América Latina. Citó "muy especialmente" el caso de Venezuela e indicó que, en todos los países en los que la democracia "retrocede", existe como "elemento común un sistemático ataque a la libertad de expresión". La AIR fue especialmente dura con el presidente venezolano, Hugo Chávez, el único jefe de Estado citado en la declaración final, que fue acompañada por trece resoluciones anexas, de las cuales cinco fueron dedicadas exclusivamente a Venezuela.

Entre otras cosas, la declaración de la AIR afirma que Chávez "ha descalificado y desacreditado públicamente a los organismos y las autoridades del sistema interamericano, desconociendo su competencia pese a que Venezuela es signataria de los acuerdos y tratados internacionales que lo conforman". Recuerda que, desde el 2003, Chávez ha rechazado una visita de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos y que el Tribunal Supremo de Venezuela ha declarado "inaplicables" las sentencias de ese organismo de la OEA. En ese sentido, la AIR exhortó a los Estados miembros de la OEA a "respetar y también a hacer cumplir las medidas, recomendaciones y resoluciones del sistema interamericano" y a adoptar "las medidas necesarias para poner fin a los graves incumplimientos denunciados en Venezuela".

Apoyo internacional

La "prensa libre" venezolana requiere de apoyo internacional para mantenerse en pie ante las "continuas embestidas" y la "intransigencia" del presidente Hugo Chávez, afirmó en Brasilia la AIR. Los empresarios reunidos en Brasilia expresaron su "solidaridad" a los medios de comunicación venezolanos y pidieron que "se haga algo con urgencia", pues "se agota el tiempo para salvar a la prensa libre" en Venezuela. En sus distintas resoluciones, la AIR expresó su "repudio" por el reciente "cierre de 32 emisoras de radio, un hecho que constituye una grave violación al derecho de la sociedad venezolana de recibir información plural y de escoger la emisora de su preferencia". También denunció "las continuas amenazas del Gobierno contra el canal de televisión Globovisión y la persecución y hostigamiento constantes contra sus periodistas, trabajadores, directivos y accionistas".

Fuente : Notitarde
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Français
Condamnation de "l'intransigeance de Chávez"

AIR demande à l'OEA de défendre la liberté d'expression au Venezuela

L'OEA doit mettre fin à la "préoccupantes spirale de violations" des Droits de l'Homme et de la liberté d'expression "au Venezuela et dans d'autres pays" d'Amérique latine, a affirmé jeudi 01.09.2009 Luis Pardo président de l'Association internationale de radiodiffusion (AIR).

Dans une déclaration adoptée à l'issue de sa XXXIX Assemblée Générale à Brasília , AIR a dénoncé ce qu'elle a appelé "un grave manquement à l'ordre constitutionnel et la conséquente détérioration de la démocratie dans certains pays" d'Amérique latine. Il a cité "plus spécialement" le cas du Venezuela, et a indiqué que dans tous les pays où la démocratie "fait marche arrière" il existe comme "élément commun une attaque systématique à la liberté d'expression". L'AIR a été particulièrement dure avec le président vénézuélien Hugo Chávez, le seul chef d'État mentionnés dans la déclaration finale, en plus de treize résolutions annexes, dont cinq sont consacrées exclusivement au Venezuela.

Entre autres choses, la déclaration de l'AIR affirme que Chávez "a déshonoré et discrédité publiquement les organismes et autorités du système inter-américain, méprisant sa compétence, même si le Venezuela est signataire d'accords et traités internationaux qui le compose". Il rappelle que, depuis 2003, Chávez a refusé une visite de la Commission Inter-Américaine des Droits de l'Homme et que la Cour Suprême du Venezuela a déclaré "inapplicables" les jugements de cet organe de l'OEA. En ce sens, l'AIR a exhorté les États membres de l'OEA à "respecter et faire respecter les mesures, recommandations et décisions du système Inter-américain" et adopter "les mesures nécessaires pour mettre un terme aux graves violations qui ont été dénonce au Venezuela".

Soutien international

La "presse libre" vénézuélienne a besoin du soutien international pour pouvoir se tenir debout face aux "assauts incessants" et à "l'intransigeance" du président Hugo Chávez, a déclaré AIR à Brasília . Les hommes d'affaires réunis à Brasília ont exprimé leur "solidarité" aux médias vénézuéliens et ont exigé que "quelque chose soit fait en urgence", car "le temps est compté pour sauver la presse libre" au Venezuela. Dans ses diverses résolutions, l'AIR a exprimé son "rejet" par la récente "fermeture de 32 stations de radio, un fait qui constitue une violation grave au droit de la société vénézuélienne de recevoir des informations diversifiées et de choisir la station de son choix". Il a également dénoncé les "incessantes menaces du gouvernement contre la chaîne de télévision Globovision et la persécution et le harcèlement constant contre ses journalistes, employés, dirigeants et actionnaires".

Source : Notitarde

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