jeudi 15 octobre 2009

El régimen tendrá su Gestapo

Castellano - Article en Français par Que Vive Vénézuela

Las Cartas de Myriam

06 de septiembre del 2009

Con la reforma del Código Orgánico Procesal Penal, el “jefe revolucionario” tendrá su GESTAPO, sus SS. Un cuerpo que estará integrado por los esbirros cubanos, los mismos que hace tiempo espían a los dirigentes de oposición. No serán sólo los políticos, los que estarán vigilados por extraños, será todo ciudadano que ose opinar o criticar. Un régimen experto en montajes de toda calaña, manipulará, chantajeará e irá eliminando “legal y judicialmente” a periodistas, opinantes y escritores. ¡Así de perversos son los regímenes comunistas!... Expertos también, en la hipocresía, en el engaño y la mentira.

Por ello nada nos extraña, pero si nos causa repulsión, cuando en el colmo del cinismo, el jefe de la “revuelta revolucionaria”, le habla al mundo de soberanía… ¿Cómo se atreve hablar de soberanía un militar, que sin ningún escrúpulo, entregó Venezuela a los hermanos Castro y a todos los comunistas del continente?... ¿Qué dejó sin empleos a: médicos, entrenadores, maestros y guardaespaldas, para entregárselos a los enviados por Fidel?... ¿Qué frustró las esperanzas, de los humildes al negarles el paraíso prometido, mientras derrochaba en el extranjero, astronómicas sumas de dinero?.. Cantidades invertidas, en un proyecto pérfido, inconsulto, tejido a espaldas de las carencias del país. Que solo nos ha deparado: miserias morales, físicas, tristezas, e iras. Millardos de petrodólares, que únicamente beneficiaron sus placeres, su ego, los bolsillos de sus circunstanciales aliados y los de su camarilla de militares golpistas.

Una Nación convertida en chatarra, endeudada, viviendo del préstamo, de la venta a futuro del petróleo, alimentándose con las importaciones, sigue derrochando lo que ya no tiene. Remesas de dinero, parten a las islas de Antigua, de Barbuda; a Bolivia, a Nicaragua y tantas otras partes que ignoramos. ¿Y qué?... A él solo le importa, su presente y su futuro.

La osadía de jugar con la Nación, con los ciudadanos; la irresponsabilidad al destruir el aparato productivo; las libertades económicas; la democracia y el prestigio de un país antes respetado, rebasa ya la ira de un pueblo explotado, por los intereses bastardos, de un grupete de vividores. ¿Hablar de soberanía un hombre que convirtió a su país en nación satélite de una isla arruinada, atrasada y corrompida por el sistema comunista? ¡Es el colmo del cinismo!...

Por ello, en este enésimo conflicto que ha provocado con el país hermano, cuando pretende incitar el nacionalismo con su grito: “soplan vientos de guerra”, ningún alma reacciona. Ni siquiera es creativo, todo lo copia al carbón y a semejanza de atrasadas tiranías, por ello sueña con unas Malvinas, en donde ahogar sus rotundos fracasos.

Conociéndolo como lo conocemos, no cesará en sus intrigas, contra el presidente de Colombia, tal como lo hizo con el mandatario de Honduras. Su inmadurez e infantilidad quedó demostrada una vez más, en Bariloche, en la Cumbre de la Unión de Naciones Suramericanas (UNASUR). Sus pretensiones intervencionistas fueron derrotadas. No son las bases militares en el país vecino, las que afectan la estabilidad de la Región, sino su enfermizo afán de entrometerse en los asuntos ajenos. ¿Por qué teme que Colombia salga victoriosa, en su lucha contra el narcoterrorismo?... Como bien lo expresó el Presidente Uribe, en su país no habrá paz mientras existan países que les den albergue a los forajidos. ¡Bien dicho!...

Y mientras esto ocurría, la Fiscal cumplía con la agenda pautada en Miraflores: la cacería despiadada contra luchadores sociales, con popularidad y poder de convocatoria. Y es que, el éxito de la caminata multitudinaria del sábado 22, les ha sacado hematomas de rabia y de revanchas. Es por ello, que la Fiscal ha “sancionado” un nuevo delito: Rebelión Civil. O sea, todo el que proteste o reclame algún derecho, o asista a una manifestación, incurre en el delito de “Rebelión Civil" y será trasladado al Retén de La Planta. ¿Así de sencillo?...

Myriam Obadía - Abogada venezolana

Myriam Obadía
0-0-0-0-0-0-0-0

Français
Le régime aura sa Gestapo

Les Lettres de Myriam

06 septembre 2009

Avec la réforme du Code de procédure Pénale, le "chef révolutionnaire" aura sa Gestapo, ses SS. Un corps qui sera composé d’hommes de main de Cuba, exactement le même qui de longue date espionne les dirigeants de l'opposition. Ce ne sera pas seulement les politiciens qui seront contrôlés par des étrangers, mais tout citoyen osant donner son opinion ou critiquer. Un régime expert en montages de toutes sortes, manipulera, fera du chantage, puis éliminera "légalement et judiciairement" les journalistes, les opinologues et les écrivains. Les régimes communistes sont aussi pervers que cela! ... Ils sont également experts en hypocrisie, en tromperie et en mensonge.

Tout cela ne nous étonne pas, mais nous provoque une certaine répulsion, lorsque par comble de cynisme, le chef de la "rébellion révolutionnaire", parle au monde de la souveraineté ... Comment un militaire ose-t-il parler de souveraineté, quand sans le moindre scrupule il a livré le Venezuela aux frères Castro et a tous les communiste du continent? ... Alors qu'il a laissé sans emploi: des médecins, des entraîneurs, des enseignants et des gardes du corps, pour les livrer aux ordres de ceux envoyés par Fidel? ... Alors qu'il a déçu les espoirs, des pauvres en les privant de la terre promise, pendant que lui gaspillait à l'étranger des quantités astronomiques d'argent? .. Des quantités d’argent investis dans un projet perfide, inconscient, tissé sur la base des carences du pays. Cela nous a procuré: misères morales, physiques, tristesse et de colère. Des milliards de pétrodollars, utilisés uniquement pour ses plaisirs, son ego, le portefeuille de ses alliés de circonstance et de sa clique de militaires faiseurs de coup d'Etat.

Une nation transformée en un tas de ferraille, endettée, vivant de prêt, de la vente à terme du pétrole, s'alimentant des importations, une nation qui continue à jeter par les fenêtres ce qu'elle n'a déjà plus. De grandes quantité de fonds, partent pour les îles d'Antigua et Barbuda, vers la Bolivie, le Nicaragua et bien d'autres directions que nous ignorons. Et quoi? ... Chávez ne se soucie que de son présent et de son avenir.

Il a l'audace de jouer avec la Nation, avec les citoyens; il fait preuve d'irresponsabilité en détruisant le système de production; les libertés économiques; la démocratie et le prestige d'un pays qui fut respecté, et qui va au-delà de la colère d'un peuple exploité pour les intérêts illégitimes d'une bande de profiteurs. Comment un homme qui a transformé son pays en une nation satellite d'une Isle ruiné, retardée et corrompus par le système communiste peut-il parler de souveraineté? C'est le comble du cynisme! ...

Voulant encourager le nationalisme en criant "Il souffle un vent de guerre", il provoque un énième conflit avec le pays frère (Colombie), et pas une âme pour réagir. Il n'est même pas créatif, il décalque tout en imitant les vieilles tyrannies, pour cela il rêve d'un conflit similaire a celui des Malouines, qui lui permettrai de dissimuler ses échecs indiscutables et retentissants.

Le connaissant comme nous le connaissons il n'arrêtera pas d'intriguer contre le Président Colombien, tout comme il l'a fait avec le Président du Honduras. Son immaturité et son infantilisme se sont manifestés une fois de plus à Bariloche, au Sommet de l'Union des Nations Sud-américaines (UNASUR). Ses revendications interventionnistes ont été rejetées. Ce ne sont pas les bases militaires dans le pays voisin, qui affectent la stabilité de la région, mais son désir malsain de se mêler des affaires des autres. Pourquoi craint-il que la Colombie sorte victorieuse de sa lutte contre le narco-terrorisme? ... Comme l'a bien clairement exprimé le Président Uribe, il n'y aura pas de paix dans son pays, tant qu'il y aura de pays qui donnent refuge aux hors la loi. Bien dit! ...

Et pendant ce temps, le Procureur mettait en place le programme tracé par Miraflores: la chasse sans pitié contre ceux qui combattent pour une meilleure société, qui sont très populaires et ont un grand pouvoir de rassemblement. Le succès massif de la marche du samedi 22 septembre, les a mis dans une rage noire, et leur a donné envie de prendre leur revanche. C'est pour cela que le Procureur a "pris des sanctions contre" un nouveau délit: la Rébellion Civile. Autrement dit , quiconque proteste ou réclame son droit, ou assiste à une manifestation, peut être passible du délit de "Rébellion Civile" et être transféré au centre de détention de La Planta. Aussi simple que ça? ...

Myriam Obadía - Avocate vénézuelienne

Myriam Obadía

Aucun commentaire:

Blog Widget by LinkWithin