jeudi 12 novembre 2009

Venezuela entregó $ 300 millones al Gobierno de Bolivia

Castellano - Article en Français par Que Vive Vénézuela

La diputada boliviana Ninoska Lazarte Caballero, del partido Poder Democrático y Social, advirtió que Venezuela ha entregado a Bolivia una suma superior a 300 millones de dólares y señaló que con esos dineros se han financiado desde frontones y canchas de futbol hasta clubes y carros para los dirigentes sindicales.

Lazarte estuvo de visita en Caracas, donde participó en el acto Por una Navidad sin Presos Políticos. Solidaridad con la Libertad de Richard Blanco, en el que fue ovacionada por su encendido verbo a favor de los derechos humanos y la libertad.

En su portafolio trajo un dossier con la relación detallada de gastos del programa Bolivia Cambia, Evo Cumple; un plan financiado con recursos provenientes de los aportes de Venezuela al convenio suscrito como parte del Tratado de Comercio entre los Pueblos del Alba. "Son recursos de los venezolanos, los famosos petrodólares con los cuales compran conciencias y que en este caso fueron utilizados en obras que no tienen nada que ver con lo que aparece en el enunciado del proyecto", dijo Lazarte, una periodista con más de 15 años de experiencia que fue elegida parlamentaria uninominal por Cochabamba, el municipio que vio nacer políticamente al presidente Morales.

La inversión abarca edificaciones tan disímiles como sedes sindicales, mercados, canchas de fútbol o frontones de pelota vasca.

Según el informe de Lazarte, parte de los 300 millones sirvieron para la construcción de la sede del sindicato obrero de Cochabamba, que le costó al erario público venezolano 750.000 dólares; el mercado del norte, en esa misma localidad, 1.002.700 dólares; el mercado central con sede para un club social, 321.300 dólares; la sede de la federación campesina, 657.471 dólares; la cancha La Bombonera, 456.638 dólares, y 19 frontones para jugar pelota vasca, 1.240.000 dólares.

Transparencia. El eslogan del plan de Morales es "Celeridad, honestidad, eficiencia y transparencia", pero la parlamentaria advirtió que conseguir estos datos fue una tarea titánica.

­¿Cómo logró este informe? ­Esto viene de la Presidencia de la República de Bolivia y responde a una petición que hicimos hace más de dos años y que ahora es cuando nos permiten conocer la información. Es lo único que sabemos de la danza de petrodólares. Supongo que son dineros que no forman parte del peculio de Hugo Chávez, sino que se trata de los recursos de todos los venezolanos, plata que hace falta aquí y que es utilizada en mi país para financiar a la nueva casta de los dirigentes sindicales bolivianos, a los que les compró carros por la suma de 100.000 dólares.

­Si este dinero no pasa por la Contraloría del Congreso, ¿en qué se diferencia del lavado de dólares? ­En nada. La ley obliga que todo proyecto de préstamo o donación debe ingresar al Parlamento para ser refrendado. Pero estos dineros de los cuales estamos hablando van de maletín en maletín, de avión en avión y nadie sabe exactamente cuánto se gastó, porque simplemente no tenemos acceso a la información.

Se lo digo yo, que tengo una especialidad en periodismo de investigación.

­¿Cuál es la sensación que le causa conocer estas operaciones financieras? ­Es indignante que el mandatario de una nación asuma el papel de Tío Rico y se aproveche de la pobreza de otro país para comprar poder y sembrar una ola de terror. Chávez es la peor influencia que pudo tener Morales, que sucumbió a la danza de los millones de dólares y vendió su alma al diablo y con ella la dignidad de nuestro país.

­¿Por qué habla de sembrar el terror? ­Porque en Bolivia están apareciendo células terroristas que necesitan financiamiento y le puedo asegurar que parte de ese financiamiento, seguramente, viene también en esos maletines venezolanos que entran a diestra y siniestra. Hay denuncias de aviones con siglas venezolanas que llegan cargados de armamento y salen sólo Dios sabe con qué.

Fuente : El Nacional
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Français
Le Venezuela a remis 300 millions de dollars au Gouvernement de Bolivie

Lazarte était en visite à Caracas, où elle a participé à la manifestation "Pour un Noël sans Prisonniers Politiques en Solidarité pour la Liberté de Richard Blanco", durant laquelle elle a reçu une grande ovation en raison de ses paroles enflammées en faveur des droits de l'homme et de la liberté.

Dans son porte-documents elle avait un dossier montrant la relation détaillée des frais du programme "la Bolivie change, Evo tient ses promesses"; un plan financé avec des ressources provenant des apports du Venezuela selon les termes de l'accord souscrit et, faisant partie du Traité du Commerce entre les Peuples de l'Alba. "Ce sont les ressources des Vénézuéliens, les fameux pétrodollars avec lesquels ils achètent des consciences et qui dans ce cas ont été utilisés pour des travaux qui n’ont rien à voir avec ce qui est stipulé dans l'énoncé du projet", a dit Lazarte, une journaliste ayant plus de 15 ans d'expérience, qui a été élue parlementaire de Cochabamba, la municipalité dans laquelle le président Morales a commencé sa carrière politique.

L'inversion comprend des constructions aussi dissemblables que des sièges syndicaux, des marchés, des terrains de football ou des frontons de pelote basque.

Selon le rapport de Lazarte, une partie des 300 millions de dollars a servi à la construction du siège du syndicat ouvrier de Cochabamba, qui a coûté au trésor public vénézuélien 750.000 dollars; le marché du nord, dans la même localité, 1.002.700 dollars; le marché central à l’intérieur duquel se trouve le siège d'un club social, 321.300 dollars; le siège de la fédération paysanne, 657.471 dollars; le terrain de foot La Bonbonnière, 456.638 dollars, et 19 frontons pour jouer une pelote basque, 1.240.000 dollars.

Transparence. Le slogan du plan de Morales est "Célérité, Honnêteté, Efficacité et Transparence", mais le parlementaire a fait remarquer que pour obtenir ces données, ce fut un travail titanesque.

Comment a-t-elle obtenu ce rapport ? Cela vient de la Présidence de la République de Bolivie et, répond à une demande que nous fîmes il y a plus de deux ans et c'est maintenant qu'ils nous permettent de connaître l'information. C'est la seule chose que nous sachions du "ballet" des pétrodollars. Je suppose que c'est de l'argent qui ne fait pas partie du pécule de Hugo Chávez, mais qu'il s'agit des ressources de tous les Vénézuéliens, de l'argent qui fait défaut ici et qui est utilisée dans mon pays pour financer la nouvelle caste de dirigeants syndicaux boliviens, à qui l'on a acheté des voitures par la somme de 100.000 dollars.

Si cet argent ne passe pas par l'Inspection des Finances du Congrès: en quoi se distingue-t-il du blanchissement de dollars ? En rien. La loi oblige que tout projet de prêt ou de donation doit être envoyé au Parlement pour être ratifié. Mais cet argent dont nous parlons, va d'une mallette en mallette, d'avion en avion et personne ne sait exactement combien a été dépensé, car nous n'avons simplement pas accès à l'information.

Je vous le dis, je suis spécialisée dans le journalisme d'investigation.

Quelle sensation ressentez-vous maintenant que vous connaîssez ces opérations financières ? Il est révoltant que le président d'une nation joue le rôle de l'Oncle Riche et, qu'il profite de la pauvreté d'un autre pays pour acheter du pouvoir et semer une vague de terreur. Chávez est la pire influence qu'a pu avoir Morales, qui a succombé au ballet des millions de dollars et, qui a vendu son âme au diable et avec elle la dignité de notre pays.

Pourquoi parle-t-il de semer la terreur ? Parce qu'en Bolivie apparaissent des cellules terroristes qui ont besoin d'un financement et, je peux vous garantir qu'une partie de ce financement arrive également dans ces mallettes vénézuéliennes qui entrent à droite et à gauche. Il y a des signalements d'avions ayant une immatriculation vénézuélienne, qui arrivent chargés d'armement et qui repartent Dieu seul sait avec quoi.

Fuente : El Nacional

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