mardi 24 novembre 2009

Insulza considera “lamentable” insulto de Chávez a Uribe

Castellano - Article en Français par Que Vive Vénézuela

El secretario general de la OEA, José Miguel Insulza, calificó este lunes de “lamentables” las declaraciones del presidente venezolano, Hugo Chávez, quien llamó “desgraciados” a su homólogo colombiano, Álvaro Uribe, y al canciller de éste, Jaime Bermúdez.

Me parecen lamentables las declaraciones desde todo punto de vista. No deberían tener cabida entre jefes de Estado en Latinoamérica”, señaló el titular de la Organización de Estados Americanos (OEA) en una breve entrevista con Efe.

El miércoles pasado, Chávez llamó “desgraciado” a Uribe y al canciller colombiano, Jaime Bermúdez, quien había calificado de “decepcionante” que la Unión de Naciones Suramericanas (Unasur) no se haya pronunciado sobre el lenguaje bélico de Venezuela.

Aquí salió el canciller de Colombia” diciendo “que Venezuela habla de guerra. No les digo lo que me provocaba, porque estamos al aire... te lo voy a decir desgraciado, como desgraciado es su presidente, y han desgraciado a Colombia!”, exclamó Chávez al leer la información de prensa que recogió las declaraciones de Bermúdez.

Uribe se negó al día siguiente a responder a los “agravios” de su colega venezolano.

Pero Insulza sostuvo en la entrevista que “es necesario desterrar este tipo de lenguaje entre nuestros jefes de Estado”.

El viernes, el máximo responsable de la OEA pidió a los Gobiernos de Colombia y Venezuela que mantengan la “máxima prudencia” en la crisis que les enfrenta, y volvió a instar al diálogo como vía para resolver sus diferencias.

Las relaciones entre Colombia y Venezuela atraviesan otro período de tensión derivado del convenio militar firmado entre Bogotá y Washington que prevé el uso de siete bases colombianas por fuerzas estadounidenses y que Chávez considera una "amenaza" para la seguridad regional.

En las últimas semanas Colombia ha protestado en dos ocasiones ante Insulza por las acciones del Gobierno venezolano.

El pasado día 13, el embajador de Colombia ante la OEA, Luis Alfonso Hoyos, entregó a Insulza una protesta por las “amenazas” bélicas de Venezuela, después de que Chávez pidiera a los militares y civiles venezolanos que se preparen “para la guerra” ante una eventual agresión que, en su opinión, podría gestarse desde EE.UU.

El viernes, Bogotá entregó al titular de la OEA un informe en el que expresa su “preocupación” por los sucesos ocurridos un día antes en la frontera común, cuando la Guardia Nacional venezolana destruyó dos puentes artesanales para peatones en una zona rural de Ragonvalia, en el departamento colombiano de Norte de Santander.

Ese mismo día, Insulza expresó su preocupación por la destrucción de los puentes y la breve detención del ex ministro de Defensa y actual candidato del Partido Liberal Colombiano a la Presidencia, Rafael Pardo, por la Guardia Nacional de Venezuela.

Consideró que la Cumbre de Países Amazónicos del día 26 de noviembre o la Cumbre Iberoamericana del día 29 constituyen instancias propicias para el diálogo entre ambos países.

Fuente : La Nación
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Français
Insulza considère “lamentable” l'insulte de Chávez à Uribe

Le secrétaire général de l'OEA, José Miguel Insulza, a qualifié lundi de “lamentables“ les déclarations du président vénézuélien, Hugo Chávez, qui a qualifié de “malheureux“ son homologue colombien, Álvaro Uribe, et le chancelier de celui-ci, Jaime Bermúdez.

Les déclarations me semblent lamentables à tout point de vue. Cela ne devrait pas avoir lieu entre des chefs d'État en Amérique latine”, a fait remarquer le secrétaire de l'Organisation des États Américains (OEA) dans un bref entretien avec Efe.

Mercredi dernier, Chávez a qualifié Uribe de “malheureux“ ainsi que le ministre des Affaires Etrangères colombien, Jaime Bermúdez, qui avait qualifié de "décevant" que l'Union de Nations Sud-américaines (Unasur) ne se soit pas prononcée sur les déclarations belliqueuses du Venezuela.

Ici, le ministre des Affaires Étrangères de Colombie a dit que la Venezuela parle de guerre. Je ne vous dis pas ce que ça me provoquait, parce que nous sommes en direct ... je vais te le dire malheureux, tout comme ton président est un malheureux, et ils ont fait le malheur de la Colombie!”, s'est exclamé Chávez en lisant l'information de la presse, qui a recueilli les déclarations de Bermúdez.

Le jour suivant Uribe s'est refusé à répondre aux "offenses" de son collège vénézuélien.

Mais lors de l'entretien, Insulza a soutenu que: “il est nécessaire de bannir ce type de langage entre nos chefs d'État”.

Vendredi, le plus important responsable de l'OEA, a demandé aux Gouvernements de Colombie et du Venezuela, de maintenir “la plus grande prudence” dans la crise qui les affronte et, il a réitéré que le dialogue est la seule voie permettant de résoudre leurs différences.

Les relations entre la Colombie et le Venezuela traversent une période supplémentaire de tension, dérivée de l'accord militaire signé entre Bogotá et Washington, qui prévoit l'usage de sept bases colombiennes par les forces armées américaines, que Chávez considère comme une "menace" pour la sécurité régionale.

Lors des dernières semaines, la Colombie a protesté en deux occasions auprès d'Insulza, cen raison des actions du Gouvernement vénézuélien.

Le 13 novembre dernier, l'ambassadeur de Colombie de l'OEA, Luis Alfonso Hoyos, a remis à Insulza, une réclamation pour les "menaces" de guerre du Venezuela, après que Chávez ait demandé aux militaires et aux civils vénézuéliens de se préparer “à la guerre”, face à une éventuelle agression, qui selon son opinion, pourrait être conçue depuis les États Unis.

Vendredi, Bogotá a remis au titulaire de l'OEA, un rapport dans lequel elle exprime son "souci" pour les événements s'étant produits le jour précèdent à la frontière, lorsque la Garde Nationale vénézuélienne a détruit deux ponts artisanaux servant aux piétons, dans une zone rurale de Ragonvalia, dans le département colombien de Norte de Santander.

Le même jour, Insulza a exprimé son souci pour la destruction des ponts et, la brève détention par la Garde Nationale du Venezuela, de l'ex-ministre de la Défense et actuel candidat à la Présidence, Rafael Pardo, membre du Parti Libéral.

Il a considéré que le Sommet des Pays Amazoniens du 26 novembre ou, le Sommet Latino-américain du 29 de ce mois, constituent des instances propices à un dialogue entre les deux pays.

Source : La Nación

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