UnoAmérica objeta el ingreso de Venezuela al MERCOSUR

Castellano - Article en Français par Que Vive Vénézuela

São Paulo, 3 de noviembre - La Unión de Organizaciones Democráticas de América, UnoAmérica, hizo pública una carta enviada al Senado del Brasil, donde solicita al Plenario rechazar el ingreso de Venezuela al MERCOSUR, porque el régimen de Chávez viola flagrantemente la “cláusula democrática” de ese bloque aduanero y porque el proceso de decisión podría estar viciado.

La carta -publicada hoy en el Diario do Comercio- fue escrita por Marcelo Cypriano Motta, delegado de UnoAmérica en el Estado de São Paulo, y pide al Senado no dejarse influenciar por los argumentos del Alcalde de Caracas, Antonio Ledezma, “por ser un hombre acosado por el régimen dictatorial de Chávez, razón por lo cual sus criterios no son creíbles en esta delicada situación”.

Para fundamentar su carta, Cypriano Motta recoge un análisis escrito por la periodista brasileña Graça Salgueiro, quien denunció que el testimonio de Ledezma podría haber sido el resultado de un chantaje, “un pago de rescate, para que el gobierno venezolano liberase a once funcionarios de la Alcaldía injustamente encarcelados”.

Cypriano Motta considera que la sesión sostenida en la Comisión de Relaciones Exteriores y de Defensa Nacional del Senado (CRE) donde participó Ledezma, “podría haber viciado todo el proceso de adhesión de Venezuela al MERCOSUR, porque hubo una posible intervención ilícita de Chávez en el transcurso de la decisión ”.

El pasado 13 de octubre, UnoAmérica ya había advertido al Senado del Brasil, por medio de una carta también publicada en el Diario do Comercio, que Ledezma estaba actuando bajo presión. “No dudamos de las buenas intenciones de Ledezma, pero no se pueden perjudicar los altos intereses nacionales basándose en su punto de vista, porque se trata de un hombre seriamente presionado y amenazado… merece toda nuestra solidaridad, pero no por eso podemos confiar en su criterio”, decía la carta.

Desde que se planteó por primera vez el ingreso de Venezuela al MERCOSUR, UnoAmérica se ha opuesto, porque, del lado brasileño, abriría la puerta a un régimen vinculado al narcoterrorismo colombiano, al fundamentalismo islámico y al castro-comunismo cubano, lo cual pondría en riesgo la seguridad y la estabilidad de toda la región; y del lado venezolano, significaría premiar a un gobierno que cierra medios de comunicación, persigue a la disidencia y destruye las instituciones democráticas, cuando lo que se requiere es, justamente, que se le condene.

Resulta una contradicción, por ejemplo, que a Honduras se la haya expulsado injustamente de la OEA, mientras que a Venezuela se le permita el acceso al MERCOSUR.

UnoAmerica

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Français
UnoAmérica s'oppose à l'entrée du Venezuela dans le MERCOSUR

São Paulo, 3 novembre - L'union des Organisations Démocratiques d'Amérique, UnoAmérica, a rendu publique une lettre envoyée au Sénat du Brésil, où elle sollicite à la totalité des Sénateurs de refuser l'entrée du Venezuela dans le Mercosur, car le régime Chávez viole de manière flagrante de la "clause démocratique" du Mercosur et parce que le processus de décision pourrait en être faussée.

La lettre, publiée aujourd'hui dans le Diario do Comercio a été écrite par Marcelo Motta Cypriano représentant de UnoAmérica dans l'État de São Paulo et, demande au Sénat de ne pas se laisser influencer par les arguments du Maire de Caracas, Antonio Ledezma, "car c'est un homme, poursuivi par le régime dictatorial de Chávez, raison pour laquelle ses opinions ne sont pas crédibles dans cette situation délicate".

Pour justifier les dires de sa lettre, Cypriano Motta s'appuie sur une analyse écrite par le journaliste brésilien Graça Salgueiro, qui a affirmé que le témoignage Ledezma aurait pu être le résultat d'un chantage, "une rançon, pour que le gouvernement vénézuélien libère onze fonctionnaires de la Mairie injustement emprisonnés".

Cypriano Motta estime que la réunion tenue par la Commission des Affaires Étrangères du Sénat et de la Défense Nationale du Sénat (CRE), à laquelle participa Ledezma, "pourrait avoir vicié l'ensemble du processus d'adhésion du Venezuela au MERCOSUR, car il y eut une possible intervention illicite de Chávez au cours de la décision".

Le 13 Octobre dernier, UnoAmérica avait deja averti le Sénat du Brésil, par une lettre également publiée dans le Diario do Comercio, que Ledezma agissait sous une quelconque pression. "Nous ne doutons pas des bonnes intentions de Ledezma, mais nous ne pouvons pas nuire aux intérêts nationaux en fonction de son point de vue, car il s'agit d'un homme qui est sous pression et menacé ... il mérite toute notre sympathie, mais ce n'est pas une raison pour donner foi à ses critères", disait la lettre.

Des que pour la première fois, il fut question de l'entrée du Venezuela dans le MERCOSUR, UnoAmérica s'y est opposée, car, du côté brésilien, cela ouvrirait la porte à un régime lié au trafic de drogue et terrorisme colombien, au fondamentalisme islamique et au castro communisme cubain, lequel serait une menace pour la sécurité et la stabilité dans toute la région; et du coté vénézuélien, cela signifierait récompenser un gouvernement qui ferme les médias de communication, détruit les institutions démocratiques, quand ce qui est nécessaire, c'est précisément qu'il soit condamné .

C'est une contradiction, par exemple, que le Honduras ait été injustement été expulsés de l'OEA, alors que le Venezuela est autorisé à accéder au MERCOSUR.

UnoAmerica