dimanche 20 septembre 2009

La SIP denuncia al Gobierno de Chávez por restringir la libertad de prensa

Castellano - Article en Français par Que Vive Vénézuela

En un foro celebrado en Caracas, la Sociedad Interamericana de Prensa sostuvo que el régimen chavista lidera una ola de amenazas y legislaciones contra la libre expresión. También condenó la persecución al periodismo en Cuba.

La Sociedad Interamericana de Prensa (SIP) denunció el viernes en un foro de emergencia una ola de amenazas y legislaciones contra la libertad de expresión que se expande por América, con Venezuela y Cuba a la cabeza de las restricciones a los medios.

La SIP, que agrupa a editores de medios de todo el continente, se reunió en Caracas mientras el oficialismo se movilizó en su contra y la ministra de Información del presidente Hugo Chávez defendía la necesidad de que medios alternativos rompan el "cerco mediático" capitalista.

"El presente es aterrador, pero el futuro parece que puede ser peor, porque hay tendencias que se repiten de un país a otro", dijo el vicepresidente de la SIP, Gonzalo Marroquín, tras enumerar crecientes problemas en el continente.

El empresario guatemalteco señaló que en Cuba ha sido restringida la libertad de expresión por medio siglo, con periodistas encarcelados con penas severas; mientras que Venezuela encabeza un movimiento contra la prensa seguido por líderes de países aliados, como Ecuador, Bolivia y Argentina.

"Venezuela es el abanderado y ha marcado la línea que otros han seguido con el mismo fin: controlar la información", advirtió Marroquín, alegando que paralelamente se han creado cadenas de medios gubernamentales o progubernamentales para hacer propaganda y desinformar. Además criticó una la ley que se discute en Argentina; el cierre de una radio crítica en Perú; agresiones verbales de los presidentes de Ecuador, Rafael Correa, y de Bolivia, Evo Morales; y que jueces en Estados Unidos exijan a periodistas revelar sus fuentes.

Ecuador planea discutir un proyecto de ley para regular el contenido de los medios de comunicación, en medio de agrias disputas entre Correa y un sector de la prensa privada.

Según Marroquín, la amenaza de mandatarios autoritarios socava los principios democráticos de la región y llamó a toda la población a defenderlos, e incluyó a Brasil entre sus criticados por censurar informaciones sobre corrupción.

"Se está tratando de controlar a los medios de comunicación, se está tratando de restringir los espacios de libertad de expresión y el derecho a la información", dijo.

Situación crítica en Venezuela

La Fiscalía venezolana anunció el viernes que imputará al director del diario El Nuevo País, Rafael Poleo, por declarar en octubre del 2008 en la televisora opositora Globovisión que Chávez terminaría como el ex dictador italiano Benito Mussolini por haber cometido delitos tipificados en el código penal. Mussolini fue ejecutado en juicio sumarísimo tras el triunfo de los aliados en la Segunda Guerra Mundial, en 1945.

Según el Gobierno de Chávez, sus políticas está destinadas a destruir el "latifundio mediático" de las élites político-económicas que dominaron el país durante décadas. "Hay que hacer leyes que acaben con la dictadura mediática y que permitan la expresión y la participación de todos los venezolanos", dijo la ministra de Información, Blanca Eekhout.

Por su parte, el presidente de la Asociación Internacional de Radiodifusión (AIR), Luis Pardo, criticó el cierre masivo de más de 30 radios en Venezuela, ejecutado por el Gobierno alegando que las emisoras incumplían la ley y que además dijo que investiga a otras 200 estaciones.

"La misma táctica de ir anunciando paquetes de cierres sucesivos significa una medida de amedrentamiento de autoridad hacia los medios que induce a la autocensura y que está totalmente reñida con todos los estándares internacionales (...) algún día se va a hacer justicia", agregó.

Los ex presidentes de Perú Alejandro Toledo y de Bolivia Carlos Mesa asistieron a la reunión y objetaron el uso de las leyes para silenciar a los adversarios. La SIP advirtió que 15 periodistas fueron asesinados en el 2009 en el continente, siete de ellos en México, y los demás en Honduras, Guatemala, Colombia, El Salvador, Paraguay y Venezuela; y afirmó que las organizaciones de narcotráfico son otra de las amenazas a los periodistas.

Fuente : Reuters
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Français
Le SIP a dénoncé le gouvernement de Chávez pour restreindre la liberté de presse

Lors d'un forum à Caracas, la Societe Interamericaine de Presse a déclaré que le régime Chavez est à la tête d'une vague de menaces et de lois contre la libre expression. Il a également condamné la persécution des journalistes à Cuba.

La Société Interaméricaine de presse (SIP) a rapporté vendredi lors d'un forum d'urgence une vague de menaces et de lois contre la liberté d'expression qui se développe à travers l'Amérique, avec le Venezuela et Cuba à la tête des restrictions imposées aux médias.

La SIP, qui réunit des éditeurs de médias à travers le continent, se sont réunis à Caracas, tandis que le parti au pouvoir s'est mobilisé contre lui et le ministre de l'Information du président Hugo Chávez a défendu le besoin d'avoir d'autres medias afin de briser le "cercle mediatique" capitaliste.

"Le présent est terrifiant, mais l'avenir semble que le futur puisse être pire, parce qu'il ya des tendances qui se répètent d'un pays à l'autre", a déclaré le Vice President du SIP, Gonzalo Marroquín, après avoir énuméré les problèmes croissants sur le continent.

L'homme d'affaires du guatemalteque a souligné qu'à Cuba la liberté d'expression a été restreinte pendant un demi-siècle, avec pour consequence des journalistes emprisonnés et avec de lourdes peines. Le Venezuela est à la tête d'un mouvement contre la presse qui est suivi par les dirigeants des pays alliés, dont l'Équateur, la Bolivie et l'Argentine.

"Le Venezuela est le porte drapeau et fixe la ligne que d'autres ont suivi dans le but de : contrôler l'information", a dit Marroquín, faisant valoir que parallèlement ont été mis en place des medias gouvernementaux et pro-gouvernemementaux pour faire de la propagande et de la désinformation. Il a également critiqué une loi qui se discute en Argentin; la fermeture d'une radio qui critique le gouvernement au Pérou; la violence verbale des présidents de l'Equateur, Rafael Correa et de Bolivie, Evo Morales; et que les juges aux Etats Unis Amérique exigent des journalistes qu'ils révélent leurs sources.

L'Équateur envisage de mettre en discution un projet de loi pour réglementer le contenu des médias, alors qu'il y a d'âpres disputes entre Correa et les médias privés.

Selon Marroquin, la menace des dirigeants autoritaires sape les principes démocratiques de la région et a appelé tous les citoyens à les défendre, et a inclus le Brésil parmi ceux qu'il critique pour censurer les informations ayant un rapport avec la corruption.

"Le but est de contrôler les moyens de communication,s'essayer de limiter les espaces de liberté d'expression et le droit à l'information".

Situation critique au Venezuela

Le procureur vénézuélien a déclaré vendredi qu'il attribura un delit au directeur du journal El Nuevo Pais, Rafael Poleo, pour avoir déclaré en Octobre 2008 sur la chaine de l'opposition Globovision que Chavez finirait comme l'ancien dictateur italien Benito Mussolini pour avoir commis des crimes decrits dans le code pénal. Mussolini a été exécuté suite à un procès sommaire, après la victoire des Alliés lors la Seconde Guerre mondiale en 1945.

Selon le Gouvernement de Chávez, ces politiques visent à détruire les "grandes entreprises de médias" des élites politico-économique qui ont dominé le pays pendant des décennies.

"Il faut faire des lois qui mettent fin à la dictature médiatique et qui permettent l'expression et la participation de tous les Vénézuéliens", a déclaré le ministre de l'Information, Blanca Eekhout.

De son coté, le président de l'Association internationale de radiodiffusion (AIR), Luis Pardo, a critiqué la fermeture massive de plus de 30 stations de radio au Venezuela, fermeture mise en œuvre par le gouvernement en faisant valoir que les radiodiffuseurs ont enfreint la loi. Il a également déclaré qu'ils sont en train d'enquêter sur 200 stations de radio supplementaires.

"La tactique est d'annoncer des des paquets de fermetures successives, ce qui signifie une mesure d'intimidation, d'autorité envers les médias pour provoquer une auto-censure en contradiction avec toutes les normes internationales (...) Un jour, justice sera faite" a-t-il ajouté.

Les anciens présidents du Pérou, Alejandro Toledo, et de Bolivie, Carlos Mesa ont assisté à la réunion et se sont opposés à l'utilisation des lois pour museler les opposants.

Le SIP a déclaré que 15 journalistes su continent ont été tués en 2009, sept d'entre eux au Mexique et les autres au Honduras, au Guatemala, en Colombie, au Salvador, au Paraguay et au Venezuela, et le SIP a egalement déclaré que les organisations de trafic de drogue sont également une menace pour les journalistes.

Source : Reuters

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