Insulza, OEA y Contradicciones

Castellano - Article en Français par Que Vive Vénézuela

El editor del diario venezolano Tal Cual, Teodoro Petkoff, contó en un editorial, que se había reunido en Washington con Insulza.

A mediados de mayo tuve ocasión de conversar con Insulza, en su oficina en Washington, por invitación suya acompañado de un amigo venezolano, que fue testigo de la conversación. Conversando sobre Cuba y la OEA, Insulza me comentó: "en el fondo, no podíamos ponernos “demasiado exquisitos” con lo de Cuba porque “en el continente hay al menos siete gobiernos que no pasarían el examen de la Carta Democrática”. Dada la gravedad de lo que está ocurriendo en Honduras, me siento obligado a cometer la infidencia de transcribir lo que me dijo de seguidas: “Entre ellos el de tú país”.

De modo que Insulza (y la OEA en su conjunto) sabe perfectamente qué es lo que está ocurriendo en nuestro país en materia de vulneraciones a la vida democrática.

Estos atropellos, que desconocen resultados electorales absolutamente legítimos y legales, cuándo es que entran en el radar de la OEA?

¿Cuándo es que se puede aplicar la Carta Democrática?

¿Sólo cuándo se producen golpes militares que derrocan presidentes?

¿Pero, los presidentes poseen algún tipo de inmunidad que les permite atropellar sus propias constituciones y a los demás poderes públicos sin que la OEA se de por enterada?

Chávez desconoce a gobernadores y alcaldes elegidos democráticamente; desconoce a la Corte Interamericana de Derechos Humanos y la OEA no ve, ni oye, ni habla.

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Insulza, OEA et Contradictions

Le rédacteur en chef et propriétaire du quotidien Tal Cual Venezuela, Teodoro Petkoff, a raconté dans un de ses éditoriaux, s'être réuni à Washington avec Insulza.

À la mi-Mai, j'ai eu l'occasion de parler avec Insulza, au siège de OEA à Washington. Je me suis rendu à son invitation accompagné d'un ami vénézuélien, qui a assisté à la conversation. En parlant de Cuba et de l'OEA, Insulza m'a dit: "dans le fond, nous ne pouvions pas "être trop pointilleux " avec Cuba car "le continent (latino américain) a au moins sept gouvernements qui ne passeraient pas le test de la Charte démocratique ". Étant donné la gravité de ce qui se passe au Honduras, je me sens obligé de révéler ce qu'il a dit par la suite: "Parmi eux, celui de votre pays."

Alors Insulza et l'OEA dans son ensemble savent exactement ce qui se passe dans notre pays, en termes de violations de la vie démocratique.

Ces abus, résultants dans le fait d'ignorer les résultats d'élections tout à fait légitime, quand vont-ils entrer dans le "radar" de l'OEA?

Quand est-il possible d'appliquer la Charte démocratique, seulement lorsqu'il y a des coups d'État militaires qui renversent les présidents?

Mais les présidents, ont-ils un certain type d'immunité leur permettant de renverser leurs propres constitutions ainsi que les pouvoirs publics, sans que l'OEA puisse en avoir connaissance?

Chávez ne reconnait pas les gouverneurs et les maires élus démocratiquement , il ne reconnait pas la Cour Inter-Américaine des Droits de l'Homme, et l'OEA ne voit rien, n'entend rien et n'en parle pas.