dimanche 23 août 2009

La harangue idéologique du Colonel Benavides

La arenga ideológica del Coronel Benavides

Pour ceux qui ne comprennent pas l'espagnol, la traduction de la "harangue du Colonel" se trouve sous la vidéo.



Traduction faite par : Vénézuela sans Chávez

La traduction va vous sembler mauvais, faite dans un très mauvais français, mais je tiens à préciser que le Colonel parle un espagnol déplorable, il s'exprime très mal, en fait il ne sait pas parler. La traduction française est donc fidèle à ce qu'il exprime.

Le Colonel A.Benavides
La clôture posée ici par la police et les gardiens de la paix, les manifestants ont dit qu'ils allaient la passer, fonçant sur les forces de l'ordre d'une manière irrespectueuse, sans pudeur , agressant les fonctionnaires de la police métropolitaine, avec des pierres, des objets contondants, avec des bouteilles, ce qui a provoqué l'intervention de la police métropolitaine, comme il l'avait été prévu comme premier pas à faire.

C'est pourquoi ... C'est pourquoi messieurs, il faut être attentif à tout moment, cela fait partie d'une séquence travaillée en laboratoire par les secteurs de l'opposition pour créer un climat de déstabilisation. Il faut ouvrir les yeux c'est pour ça que la Garde nationale ici.

Le Colonel s'interrompt, car il y a une journaliste de Globovisión , qui s'approche de lui micro à la main

Le Colonel dit à la journaliste de Globovisión:
"Ne vous approchez pas de moi"
Ce à quoi la journaliste répond:
"j'approche le micro pour que l'on vous entende. J'approche le micro pour que l'on vous entende Colonel"
Le commandant lui répond:
"Ne vous approchez pas de moi" (et donne l'ordre aux gardes de la faire partir ...)
Mais la journaliste insiste:
"j'approche le micro pour que l'on vous entende Colonel. Je suis en train de faire mon travail!"

A.Benavides, poursuivant sa harangue
C'est pourquoi, messieurs il est important ...il est important ... Que nous restions attentifs ...ici-même, et l'armée occupe ...

Il s'interrompt à nouveau: l'on entend la voix d'un garde qui a dit à la journaliste de Globovisión: "bouge de là, tout de suite!"

A.Benavides
Alors Messieurs, nous devons être là , il faut être là genou à terre (pour l'armée, cela veut dire "prêts à faire feu"), attentif à la situation d'aujourd'hui, d'hier, de demain ...
Pourquoi?
Eh bien, parce que cela fait partie de l'ordre du jour qu'ils ont, pour créer ce climat face au monde, ça ( Vénézuela), c'est ingouvernable ...
Non, monsieur! Ça, c'est un mensonge ! Mensonge!
Ici ce qui règne, c'est la paix et la tranquillité.
Il y a un groupe ... un groupe de personnes ... Les clowns de Globovisión , c'est tout ce qu'il y a. Des clowns! Des clowns!

En bruit de fond, l'on entend un nouvel incident avec la journaliste de Globovisión, il y a plusieurs gardiens qui ne lui laissent pas approcher son micro, son équipe et elle-même insistent, jusqu'à ce que le commandant finisse par dire: «Laissez-la! Laissez-la! Qu'elle mette son micro où elle veut! "

A.Benavides, poursuivant sa harangue
Donc ... Comme j'étais en train de vous l'expliquer, ça (la manifestation), ça fait partie du climat qu'ils veulent créer, de violence ...
Pourquoi?
Pour que les forces de sécurité agissent avec la police et les gardiens de la paix, et que de notre travail de maintient de l'ordre public, il y ait un blessé ou un mort ... et ils veulent en rendre responsable le gouvernement.

C'est pour cela messieurs qu'il faut être genou à terre et attentifs, sachant tout ce qui s'est passé ici, au niveau national et international, cela fait partie de tout ce qui est arrivé à l'échelle internationale en Amérique centrale, au Honduras, ça, ça fait partie de la situation que ce se produit ici.

Là, vous voyez les ordres de ceux qui sont ici, devant, qui venaient supposément pour protester contre la Loi Organique d'Éducation, mais la consigne était d'écraser (il se réfère à Chávez et au gouvernement)... Allons...Que ce gouvernement va tomber.
Alors, qui les comprend?, Qui les comprend?

Bien! Mesdames et Messieurs, alors ... vous êtes préparés, parce que ça, ça dans la semaine. Protestation, et il est important que nous ayons la force, le dévouement, la volonté de maintenir l'actuel système démocratique.

N'acceptons pas, pour quelque raison que ce soit, la rupture du fil constitutionnel.
Il faut être clair, que le peuple et son armée bolivarienne est loyale, en permanence lorsque notre commandant en chef, le Président, le peuple qui l'ont élu, et que nous l'avons tous élu, la seule façon qu'il sorte d'ici (il se réfère à Chávez, et à la présidence) c'est avec le vote , il n'y a pas d'autre moyen!

Aucun commentaire:

Blog Widget by LinkWithin